Ferrari assume son erreur stratégique

« Nous avons pris une mauvaise décision »

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15 novembre 2010 - 12:00
Ferrari assume son erreur stratégique

Le moral était plutôt bas chez Ferrari, dimanche soir, à l’arrivée du Grand Prix d’Abu Dhabi.

La Scuderia a commis une erreur stratégique, en course, qui a probablement coûté à Fernando Alonso un titre de champion du monde que beaucoup considéraient comme déjà acquis pour l’Espagnol.

Chris Dyer, puis Stefano Domenicali, ne se sont pas retranchés derrière la moindre excuse, reconnaissant que l’équipe avait pris une mauvaise décision.

« Il y a une grande tristesse pour l’instant parce qu’il est vraiment douloureux d’être passé aussi près de notre objectif et de l’avoir laissé filer pour quelques points. Nous avons pris une mauvaise décision stratégique, pour trois raisons : nous avons marqué un adversaire avec deux voitures, nous nous sommes trop inquiétés de l’usure des pneus tendres et nous n’avons pas pris en considération la difficulté de doubler sur ce circuit », expliquait Domenicali.

Ferrari devait surveiller les deux pilotes Red Bull, ce week-end, et a décidé de couvrir Mark Webber, le plus proche d’Alonso au championnat, mais également sur la piste. L’Australien a effectué son arrêt aux stands tôt dans la course et Ferrari a arrêté ses deux pilotes dans les tours qui ont suivi. Elle a réussi à garder Alonso devant Webber, mais à la 7ème place.

« Il ne sert à rien de débattre des raisons qui nous ont conduits à ce choix : gagner ou perdre, nous faisons tout en équipe », ajoutait Domenicali. « Ce fut probablement la plus mauvaise course de la saison, mais quand vous perdez de seulement quelques points, il est clair que le titre n’a pas été perdu ici… ou tout du moins pas seulement ici. »

Malgré cette défaite, Domenicali a appelé la Suderia à garder la tête haute, n’oubliant pas que peu de personnes croyaient en leurs chances à la mi-saison.

« Bien sûr, nous sommes tristes, mais nous devons garder la tête haute. Nous sommes Ferrari, ce qui signifie que nous sommes condamnés à gagner. La deuxième place est une défaite, mais ça fait aussi partie du sport et nous devons l’accepter », poursuivait-il. « Je souhaite remercier l’équipe pour l’effort fourni quotidiennement, sur les circuits et à la maison : peu de personnes extérieures à la compagnie auraient pensé, au mois de juillet, que nous arriverions à Abu Dhabi en tête du championnat du monde. »

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