Ferrari analyse une F2012 jugée complexe à Maranello

Pas de panique, pas de sur-optimisme

Par Franck Drui

12 février 2012 - 12:32
Ferrari analyse une F2012 jugée (...)

Ferrari n’a pas perdu de temps à Jerez vendredi soir, la grande majorité de l’équipe était déjà de retour vers Maranello, notamment les ingénieurs qui avaient rendez-vous avec Stefano Domenicali à l’usine dès hier matin à 9 heures, pour un premier debriefing, l’Italien n’ayant pas assisté aux premiers essais sur piste de la F2012.

Le service presse de la Scuderia a jugé nécessaire d’éteindre le début de panique qui aurait pu émerger des propos de Pat Fry jeudi soir (lire ici). "Nos premières analyses confirment ce que nous avons déjà dit, que la F2012 a besoin d’être dégrossie mais que le potentiel est là. C’est une voiture complexe, qui utilise beaucoup d’éléments nouveaux pour notre équipe. Il y a besoin d’études approfondies pour rechercher les meilleures combinaisons possibles. C’est ce qui a constitué ces essais, cela va continuer ici à Maranello et cela reprendra à Barcelone. Il était clair à Jerez que la majorité des tours parcourus par Felipe et Fernando l’étaient avec une voiture bardée de capteurs. Il nous fallait comprendre l’aérodynamique de la voiture, avec des passages à vitesse constante."

Ferrari admet que tout n’est pas rose mais pas noir non plus. "Il y a des domaines qui demandent définitivement des améliorations et il y a la place cela mais les premiers changements effectués entre mardi et vendredi ont déjà produit des résultats positifs, comme Fernando Alonso l’a confirmé lui-même vendredi soir, même si les pilotes n’ont pas encore pu essayer trop de choses."

"Il n’y avait donc aucune raison de prédire une catastrophe comme cela a été le cas jeudi soir, tout comme il n’y a pas matière à se réjouir après le meilleur temps de Fernando vendredi matin. Pour résumer, il faut rester calme et concentré. Il y a quantité de travail pour améliorer la voiture et résoudre les petits problèmes de fiabilité qui nous ont coûté un peu de temps à Jerez. Il reste un mois avant Melbourne, cela peut sembler court mais c’est assez pour bien se préparer au début de saison," conclut Ferrari.

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