Fernley s’explique sur le cas Marussia

Sans garantie Force India s’est opposée à cette participation

Par Paul Gombeaud

6 février 2015 - 15:38

L’écurie Force India ne s’en cache pas, elle fait partie des équipes ayant dit non à la participation de Marussia au championnat 2015 avec une monoplace 2014.

Dans une interview accordée à Sky Sports, Bob Fernley en explique les raisons un peu plus longuement.

"Marussia avait pour obligation de proposer un programme concret pour la saison 2015 à la commission de la F1 et au Groupe Stratégique. Ils ont fait la demande d’une participation au début de saison avec leur monoplace de 2014 avant de basculer sur celle de 2015."

"Aucun document fiable n’a été fourni. Même le processus qui a été utilisé dans leur lettre n’était pas conforme. Celle-ci aurait due être envoyée par un administrateur et au lieu de cela, c’est l’un des anciens directeurs de Marussia qui l’a fait."

"Alors même si c’est un sujet sensible, cela doit cependant être fait dans les règles et avec assiduité. Il se trouve simplement que Force India a été la première équipe à voter et dès qu’une écurie a voté non, il n’y a plus de discussion possible."

"Force India soutient grandement les petites équipes et veut faire en sorte de les maintenir en vie, alors nous avons beaucoup d’empathie et de sympathie pour Marussia, mais la question qui se pose pour eux est de savoir ce qu’ils sont en mesure de faire. Nous devons donc prendre ces décisions indépendamment des états d’âme."

D’autres équipes, dont Force India fait partie, pourraient à leur tour grandement souffrir cette année. Fernley en est conscient.

"C’est un contexte difficile. J’aurais tort si je disais que nous traversions tous une bonne période, les temps sont difficiles et les prix ne cessent d’augmenter."

"Mais nous devons différencier tous les types de problèmes et les régler chacun différemment. Le problème de Marussia est à part et je peux comprendre qu’en surface, cela ait l’air très dur, mais il faut avoir des garanties sur ce que Marussia est capable de réaliser."

"Nous ne savons même pas qui seront les propriétaires," conclut Fernley.