Fernando Alonso aime déjà le circuit de Bakou

Son rôle d’ambassadeur l’a aidé à le découvrir

Par Emmanuel Touzot

15 juin 2016 - 17:54
Fernando Alonso aime déjà le circuit (…)

Arrivé hors des points à Montréal, Fernando Alonso ne préfère pas épiloguer et compte plutôt profiter de la découverte d’un nouveau circuit, celui de Bakou, dont il est l’ambassadeur. Un circuit qui, selon lui, devrait impressionner pilotes et observateurs par son caractère rapide et urbain.

"J’ai vraiment hâte de rouler à Bakou" explique Alonso. "Grâce à mon rôle d’ambassadeur, j’ai déjà vu les plans en détail et j’ai assisté à la naissance du circuit lors des derniers mois. Le tracé est un mélange impressionnant de l’intensité d’un circuit en ville, avec ses rues étroites, et d’un circuit plus traditionnel sur lequel on rencontre des occasions de dépasser et des vitesses élevées. C’est un bon équilibre entre ces deux mondes, il est bien plus rapide que les autres circuits en ville".

"Je suis enthousiaste à l’idée de ce défi et j’ai hâte de voir ce qu’il nous donnera la possibilité d’accomplir, tout ça nous est inconnu. J’ai déjà roulé sur la piste dans le simulateur et beaucoup de choses la rendent unique, à commencer par ces murs médiévaux à l’aplomb de l’asphalte fraîchement posé, des virages à sens anti-horaire et des dégagements quasi inexistants. Ce sont les ingrédients pour une course intense".

"En voyant le travail de développement à Bakou, maintenant que le circuit est quasiment terminé, il est clair que les organisateurs ont investi beaucoup de leur temps et de leurs ressources dans les infrastructures qui bordent la piste, et ça en fera un événement très important à l’échelle du pays. Il y a beaucoup de fans qui l’attendent depuis longtemps et j’ai hâte qu’ils voient cette course et que l’on puisse toucher un public que l’on ne connaît pas encore" poursuit-il.

L’Espagnol se désole un peu de la tournure prise par la course précédente au Canada, tout au long de laquelle la MP4-31 ne s’est pas montrée sous son meilleur jour et a atteint certaines de ses limites.

"Le week-end canadien avait bien commencé, mais en course notre rythme était moins bon que celui de nos adversaires. C’était difficile de maintenir les pneus en température et ils n’avaient pas les performances voulues, ce qui nous a amené à nous faire décrocher. Certaines caractéristiques du circuit de Bakou sont identiques et bien que ce soit un circuit en ville, il sera très exigeant pour les châssis et les moteurs. Nous aborderons la course comme d’habitude, en essayant de progresser à chaque séance d’essais".

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos