Felipe Massa est un peu chez lui à Monza

Pilote Ferrari ayant grandi en Italie

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4 septembre 2013 - 13:16
Felipe Massa est un peu chez lui à Monza

Le Grand Prix de Monza est unique, personne ne peut dire le contraire. Une piste aux propriétés particulières, un circuit chargé d’histoire, et une passion déchaînée par Ferrari qui permet, là et seulement là, de comprendre l’ampleur de la Scuderia dans la culture des sports mécaniques, mais aussi dans la culture italienne.

« Monza fait partie de l’histoire de la F1, vous pouvez le voir aux morceaux de l’ancien circuit encore présents » explique Felipe Massa. « C’est un Grand Prix totalement différent des autres, le plus rapide de la saison avec des vitesses de pointe élevées, ainsi que des tribunes fantastiques sur lesquelles s’assoient des fans non moins fantastiques. Quand vous pilotez pour Ferrari c’est encore plus spécial ».

« Je suis brésilien mais ma famille vient d’Italie donc c’est un peu une course à domicile, j’ai un passeport italien et ma famille vit un peu à l’italienne. Ça ne fait que rendre la course encore plus spéciale pour moi. Il y a un peu plus de motivation à bien faire les choses ici, et bien que le Brésil soit ma course à domicile, Monza m’apparait comme une deuxième course à la maison, plus que Monaco bien que je vive dans la principauté ».

Felipe Massa a de multiples souvenirs à Monza, au-delà de la ferveur des tifosi, il se rappelle également des bons résultats et des bonnes courses disputées sur l’Autodromo.

« En 2010 j’étais sur le podium, j’avais fini troisième, mais mon meilleur souvenir de Monza n’est pas lié à la Formule 1 parce qu’avant ça, dans les autres catégories, j’ai remporté toutes mes courses ici, deux fois en Formule Renault et une fois en F3000, et les victoires sont toujours les meilleurs souvenirs » continue le Brésilien.

Pour le côté technique, il faudra composer avec un bon équilibre en virage sans trop devoir recourir à un appui chargé qui ferait perdre de la vitesse en ligne droite. Le casse-tête habituel de Monza, en somme.

« C’est le circuit avec le moins d’appui aérodynamique de l’année, et celui où l’on voit les plus hautes vitesses de pointe. Vous avez besoin d’une voiture très précise et vous ne pouvez pas non plus perdre trop d’appui pour négocier les virages lents. Il faut une voiture très bien équilibrée ».

« Le moteur joue un rôle important ici et j’espère que le nôtre nous donnera un avantage ici, comparé aux autres circuits où la différence entre les moteurs est plus petite. Si vous joignez à cela la force du soutien des fans italiens, j’espère que l’on pourra obtenir un excellent résultat » espère Felipe Massa.

En plus des systèmes de dépassement traditionnels donnant une aide non négligeable aux pilotes, Monza permet de par ses longues lignes droites de profiter de l’aspiration de la voiture de devant, et promet sur le papier de nombreux duels en piste.

« Il y a des petits écarts entre les voitures à Monza, la clé pour un tour rapide est de tout réussir. Le freinage compte beaucoup puisque l’on doit être bien sur la trajectoire et avoir une bonne motricité. Si vous perdez du temps dans un virage, soit parce que vous avez freiné trop tard, soit parce que vous n’êtes pas ressorti sur la bonne trajectoire, vous pouvez perdre du temps dans toute la longue ligne droite qui suit. Tout réussir n’est pas simple ».

« Les vitesses de pointes sont un peu moins élevées depuis les derniers changements de réglementation, mais ça ne se ressent pas trop pour être honnête. Je me rappelle comme nous étions rapides avec les V10, mais le ressenti à 340 ou 360 n’est pas très différent » conclut Massa.

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