Ericsson se dit prêt physiquement et mentalement

Le reste viendra en son temps

Par D. Thys

22 février 2014 - 12:23
Ericsson se dit prêt physiquement et (…)

Le Danois Marcus Ericsson sera l’un des nouveaux pilotes de cette saison 2014 puisque c’est lui que l’équipe Caterham a choisi pour en faire l’équipier de Kamui Kobayashi. La F1 est un univers à découvrir pour lui, mais il n’a pas peur de s’attaquer à ce challenge.

Après avoir passé quatre années en GP2, la peur de ne jamais arriver en F1 était-elle là ?

"Non, pas vraiment," explique-t-il au site officiel de la F1. "La F1 a toujours été mon objectif et j’étais persuadé que si j’améliorais mes performances et que je restais en contact avec les équipes, une opportunité allait forcément se présenter. Et c’est ce qui est arrivé. C’est donc quelque chose qui ne m’inquiétait pas. Je me suis toujours concentré sur mon pilotage et c’est encore le cas aujourd’hui."

Pour convaincre l’équipe Caterham de l’engager, "cela s’est passé très simplement. Nous avons commencé à parler avec Caterham l’année passée et cela s’est très bien passé. Ensuite je suis allé visiter les installations de l’équipe et elles étaient bien mieux que ce que j’imaginais. J’ai aussi remarqué la détermination de tous les membres de l’équipe. Ils m’ont dit qu’ils allaient m‘aider à m’intégrer en F1. Ils ont l’expérience de ce genre de situation et c’était une bonne nouvelle pour moi. Maintenant, je suis en F1 pour de vrai."

Il y avait plusieurs candidats pour ce volant et on a déjà vu par le passé que même les champions du GP2 n’arrivaient pas tous en F1...

"C’est une question qu’il faut poser aux équipes. Tout ce que je peux vous dire c’est que lorsque j’ai commencé à discuter avec eux, il était clair que nous allions travailler ensemble. Et c’est ce qui est arrivé."

Certains disent que les monoplaces de F1 d’aujourd’hui sont à peine plus rapides que celles du GP2.

"Certainement pas ! Les voitures de cette année sont très éloignées des monoplaces du GP2. Je ne vous parle pas seulement de la voiture, mais aussi du nombre de personnes qui travaillent autour de la voiture. Regardez un arrêt au stand par exemple ; c’est rapide en GP2, mais cela n’a strictement rien à voir avec la F1. Et lorsqu’on est au volant d’une F1, il y a bien plus de boutons et de contrôles, c’est plus puissant, il y a plus d’appuis, ça freine mieux. Bref, ce n’est pas vraiment comparable."

Ericsson compte sur son équipier Kamui Kobayashi pour apprendre, même si ce dernier n’était n’a pas là l’an passé.

"Kamui n’était pas là l’année passée, mais il a disputé de nombreux Grands Prix, il est déjà monté sur le podium et il a fait des milliers de kilomètres en essais, il représente donc un bon point de référence pour moi."

"Maintenant, nous sommes au milieu de la deuxième séance d’essais privés et je n’ai bouclé que 98 tours jusqu’à présent et j’ai donc fait plus que les 300 kilomètres nécessaires pour obtenir ma super licence. Voilà un problème en moins pour moi. Je vais encore rouler sur le circuit de Bahreïn avant de me rendre en Australie. Je suis prêt sur le plan physique, je ne m’étais jamais autant entraîné. Mentalement, je suis aussi prêt. Je suis impatient que cela commence," conclut le Suédois.

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