En piste ou dans le simulateur, Latifi a hâte de servir Force India
Un rôle crucial dès février
Le rôle de troisième pilote de Nicholas Latifi chez Force India sera loin d’être purement honorifique. Le natif de Toronto aura le privilège de rouler devant son public, lors du Grand Prix de Canada, le vendredi matin, en essais libres 1. Il participera aussi à deux autres séances d’essais libres durant la saison, et surtout, prendra le volant de la Force India dès cet hiver, pendant deux jours d’essais à Barcelone.
A l’heure actuelle, le 5e du dernier championnat de Formule 2 (il courait pour Dams) continue de découvrir l’usine et les ingénieurs de Force India.
« Il est encore tôt et je suis toujours en train d’apprendre à connaître le personnel de l’écurie, mais pour le moment tout va bien. La taille d’une écurie de F1 m’impressionne encore et je suis toujours en train d’apprendre le nom de tout le monde. L’accueil que j’ai reçu a été très chaleureux et j’ai déjà noué de bonnes relations avec les ingénieurs avec qui je travaille dans le simulateur. J’ai visité l’usine plusieurs fois et l’ambiance est géniale. J’apprécie de faire partie cette équipe. »
L’hiver de Nicholas Latifi a été studieux afin de bien préparer les essais hivernaux de Barcelone. Il s’agit de ne pas décevoir d’entrée Force India !
« L’hiver est toujours le meilleur moment pour affûter votre forme physique. Quand nous commençons à voyager, il est difficile de conserver un programme d’entraînement régulier donc j’ai vraiment travaillé dur ces trois derniers mois pour être dans une grande forme. J’ai fait un peu de tout : du cardio, du travail musculaire, et même un peu de karting en Floride. J’aime vraiment le fitness donc ce n’est pas vraiment pénible pour moi ! »
Si Nicholas Latifi roulera donc sur la piste dans la Force India, l’essentiel de son travail de pilote essayeur se déroulera dans le simulateur de l’écurie. En quoi ce travail dans le simulateur n’est-il pas frustrant, mais au contraire profitable pour un jeune pilote ?
« Quels que soient les bénéfices qu’obtient l’équipe grâce au simulateur, c’est toujours un outil utile pour un pilote, en particulier pour un jeune pilote comme moi. J’ai toujours autant envie de rouler sur la piste, mais la réalité, c’est que la F2 et la F1 sont strictement limitées en termes d’essais privés. Donc tout ce que je peux faire pour avoir du temps de pilotage en plus, même dans le monde virtuel, représente un avantage considérable. C’est d’une grande aide quand il faut appréhender le pilotage d’une nouvelle voiture, parce que vous pouvez ainsi vous familiariser avec les procédures de la monoplace et avec tous les boutons sur le volant. »
Pour maximiser les bénéfices de son travail, Nicholas Latifi devra travailler en bonne intelligence avec les deux pilotes titulaires de l’écurie. A-t-il déjà fait connaissance avec eux ?
« Je ne connais pas bien Sergio, mais je connais Esteban depuis quelques années et nous étions coéquipiers en F3. Ils sont des pilotes talentueux et Sergio est en F1 depuis longtemps. Je suis certain que je pourrai apprendre d’eux deux. »