Ecclestone : la F1 n’est pas en crise

La course de Bahreïn a été fortement critiquée dans les médias pour l’ennui insondable qu’elle a créé chez les spectateurs, les téléspectateurs et les pilotes.

Mais Bernie Ecclestone essaye de calmer la tempête. "Il n’y a pas de panique, il n’y a pas de crise en F1," déclare-t-il dans les colonnes du Times.

Bernie Ecclestone a déjà organisé une réunion avec les équipes de F1. "J’ai essayé de leur expliquer en quoi consiste notre activité : participer à une compétition et divertir le public. Il ne s’agit pas pour nous de jouer avec des ordinateurs afin d’être rapide sur un tour."

"Le problème c’est que vous ne pouvez pas envisager une seule seconde que les équipes participent d’une quelconque façon à la rédaction des règles techniques ou sportives. Ce n’est pas aux détenus à décider du règlement," ajoute-t-il.

Bernie Ecclestone ajoute toutefois qu’il ne serait pas contre l’idée que les futurs règlements soient écrits par des ingénieurs indépendants. Une idée qui vaut ce qu’elle vaut et qui sera accueillie comme il se doit par la FIA...

Quant à Jacques Villeneuve, présent ce week-end à Bahreïn, il ne partage le scepticisme général. "Ce sont de bonnes règles. Une course ne signifie rien. Le pire ce serait de tout changer avant de savoir réellement ce que tout le monde veut."

L’Autrichien Gerhard Berger se fait l’écho du pilote québécois. "La course de Bahreïn a été ennuyeuse, mais c’était la première et il est trop tôt pour tirer des conclusions. Je pense que cela fonctionnera."