Domenicali ne commente pas ses négociations avec Webber

"Cela fait partie de la F1"

Par Franck Drui

22 juillet 2012 - 09:57
Domenicali ne commente pas ses (…)

Stefano Domenicali n’a pas accordé plus d’importance que cela au fait que Mark Webber ait choisi de rester chez Red Bull plutôt que de donner suite aux discussions entamées avec Ferrari. De manière assez inhabituelle, le communiqué de presse de Red Bull annonçant la prolongation de contrat de Webber mentionnait le fait que l’Australien discutait bien avec Ferrari pour 2013.

"Je n’aime pas parler des autres. Mais certaines personnes aiment dire des choses pour mettre de la pression psychologique, pour se mettre en avant ou pour nous mettre à l’aise. Tout cela fait partie du monde du sport automobile."

Domenicali suggère que les discussions avec Webber n’ont jamais été sérieuses.

"Les contacts entre Ferrari et les autres pilotes sont normaux, cela fait partie de la F1. Mais ce sont des contacts, rien de plus. Certains pilotes utilisent ces contacts à d’autres fins (pour mieux se vendre). Je pense que cette année le seul candidat qui n’a pas été mentionné chez Ferrari, c’est Zorro !"

Il insiste : "Nous avons déjà dit, avant la déclaration de Red Bull et Webber, que nous ne sommes pas pressés pour décider de ce qu’on allait faire pour notre autre pilote. C’est encore vrai aujourd’hui."

Même si Felipe Massa a semblé retrouvé des couleurs ces dernières semaines, l’avenir du Brésilien est loin d’être assuré chez Ferrari. Cependant Domenicali dément que Ferrari est entrée dans une phase active de recrutement d’un éventuel remplaçant.

"Ce sont les pilotes qui viennent nous parler. C’est la force de Ferrari : Ferrari reste Ferrari, même dans les temps difficiles. Si Massa peut se débarrasser de toutes ses difficultés, comme cela semble être le cas, je ne vois pas d’autres pilotes meilleurs que lui pour prendre sa place. Mon espoir c’est que Felipe se développe tout comme la F2012. A Barcelone, quand j’ai vu les progrès de la voiture, je me suis dit que maintenant Felipe pouvait redevenir le pilote qu’il était. J’étais donc très heureux de voir son rythme à Monaco, au GP suivant."

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