D’Ambrosio revient sur son GP d’Italie

Jérôme D’Ambrosio a réalisé une performance solide au Grand Prix d’Italie. Contraint de composer avec des circonstances difficiles, il termine juste en dehors des points, sans que cela entache sa réputation pour autant

Jérôme, comment s’est passé votre première course depuis dix mois ?

Elle a été très longue et difficile. J’ai perdu l’usage du KERS au 6ème tour et c’est devenu très dur, parce qu’il fait gagner environ une demi-seconde au tour. Mon objectif principal était de terminer et je l’ai atteint, donc ce n’est pas si mal. J’ai vraiment progressé en course et ma performance était bien meilleure qu’en qualifications. Un pilote en veut toujours plus et cherche toujours à s’améliorer, alors plus je passe de temps dans la voiture, plus je suis heureux !

Le premier tour à Monza est notoirement risqué. Mais vous l’avez passé sans problème…

Il faut toujours être prudent au premier tour ici. Et c’était mon cas particulièrement puisque je n’avais pas pris le départ d’une course depuis dix mois. Mon départ a été bon, j’ai passé deux voitures, mais elles sont revenues au freinage et m’ont repassé au premier virage. C’est dommage, mais comme je l’ai dit, mon objectif était de faire la totalité de la course et d’accroitre mon expérience. Alors je ne voulais pas tenter quelque chose de téméraire. Vous ne pouvez rien apprendre dans les graviers ! Les tours suivants, j’ai pris un bon rythme et je me battais avec Daniel [Ricciardo] et Nico [Rosberg]. Mais quand j’ai perdu le surplus de puissance du KERS, je n’ai pas pu suivre et j’ai rétrogradé. J’ai fait tout ce que je pouvais, mais c’était vraiment difficile de se battre contre qui que ce soit.

Avec un peu plus de chance, pensez-vous que le résultat aurait pu être meilleur ?

Compte tenu de ma cadence lors de mon deuxième relais – en médiums et dans l’espace libre – je pense que j’aurais pu me battre pour entrer dans les points si j’avais pu me servir du KERS. C’est frustrant, mais cela fait partie de la course. Il faut faire avec et donner le meilleur de soi-même. Je n’ai pas commis beaucoup d’erreurs. J’ai juste connu un moment chaud dans Lesmo 2, en poursuivant un autre pilote. J’ai perdu tout appui, une roue avant s’est bloquée et je suis sorti un peu large. Mais j’avais toujours deux roues sur l’astroturf et finalement il n’y a rien eu de grave. C’était bon de reprendre le volant et surtout avec une équipe aussi fantastique. J’ai beaucoup appris ce week-end.

Source : www.lotusf1team.com