Coulthard pense que Red Bull a bien fait de choisir Honda

Le passage de Renault à Honda pour Red Bull a été vu comme un gros risque pris par l’équipe autrichienne, mais David Coulthard estime que cette décision ne peut pas être une mauvaise chose, compte tenu du conflit entre l’équipe et son motoriste actuel, et le fait que les choses pourraient encore bouger en 2021.

"Je pense qu’étant donné l’état d’avancement de leur relation avec Renault, l’incertitude sur ce qui se passera au-delà de 2020, je ne vois pas d’inconvénient pour eux" a déclaré Coulthard.

"Renault a une grande histoire en Formule 1, mais pendant qu’ils essaient de construire leur équipe pour devenir un candidat au titre en tant que Renault, vont-ils vraiment être heureux de gagner à l’arrière d’une Red Bull ?"

"Personne ne sait ce que l’avenir nous réserve, mais si vous utilisez tous les mêmes ingrédients, vous obtenez toujours le même gâteau. Si vous voulez un résultat différent, vous devez changer quelque chose dans le processus."

Selon lui, Red Bull a pris cette décision en connaissance de cause grâce à l’expertise de Toro Rosso, qui utilise déjà le bloc japonais : "Je pense que c’est moins risqué maintenant qu’ils ont l’information de Toro Rosso parce que lorsque vous regardez l’analyse solide de vos concurrents, il y a des inconnues qui vous donnent ces données" poursuit Coulthard.

"Avec Toro Rosso, ils connaîtront les données, ils sauront donc quelle puissance est transmise aux roues de la voiture et ils sauront ce qu’ils obtenaient de la Renault. Personne ne saura comment le Renault va évoluer, personne ne saura comment le Honda va évoluer, mais vous regardez les plans de développement, vous regardez les budgets qui ont été dépensés, il est facile de penser que ça les mènera quelque part."

Il a enfin un mot d’encouragement pour son ancienne équipe : "J’espère que cela leur rapportera le succès parce qu’ils sont un acteur majeur de la Formule 1. Beaucoup de gens profitent de l’investissement de Red Bull et je ne pense pas que quiconque devrait sous-estimer la capacité de Dietrich Mateshitz à tout arrêter s’il ne trouve plus de plaisir ou d’intérêt.