Coulthard a de l’admiration pour Vettel

Mais il en a aussi pour Fernando Alonso

Par D. Thys

22 décembre 2012 - 13:50
Coulthard a de l'admiration (...)

Sebastian Vettel a ajouté un troisième titre mondial à son palmarès, mais cela n’a pas été sans mal, car Fernando Alonso s’est montré une fois de plus particulièrement résistant au volant d’une monoplace en retrait par rapport à la Red Bull de son adversaire. David Coulthard revient sur ce duel.

“Sebastian (Vettel) a débuté il y a cinq ans en F1 et il a déjà remporté trois titres mondiaux, ce qui est une performance assez incroyable en si peu de temps,” commente David Coulthard. “J’ai roulé en piste avec Sebastian très brièvement et il est donc difficile pour moi de juger ses prestations en piste en tant que concurrent, mais je crois qu’il est juste de dire qu’il domine la F1 d’aujourd’hui comme l’avait fait son compatriote Michael Schumacher en son temps.”

“L’équipe Red Bull a eu des difficultés en début de saison, mais cela ne l’a pas empêché de remporter la victoire à Bahreïn et à Monaco. Toutefois, cela n’avait rien à voir avec leur domination de la saison 2011. Et puis, l’équipe a trouvé quelque chose aux alentours du Grand Prix de Singapour,” poursuit le pilote écossais.

Comme en 2010, Sebastian Vettel a eu beaucoup à faire pour battre Fernando Alonso et les relations entre ces deux champions semblaient assez tendues en fin d’année.

“Pour les médias, cela n’aurait pas été génial si Sebastian et Fernando étaient amis, s’ils prenaient leur petit déjeuner ensemble et qu’ils jouaient au billard le soir. Ils ne sont pas ennemis comme l’étaient par exemple Mansell et Piquet, mais au fur et à mesure de l’avancement de la saison, on sentait une certaine tension. La course de Monza illustre bien cela.”

“C’est en Belgique et puis au Japon que le titre s’est éloigné de Fernando. A Spa il lui est arrivé quelque chose qu’il pouvait difficilement éviter (accrochage provoqué par Romain Grosjean) et au Japon, je ne vois pas vraiment ce qu’il aurait pu faire d’autre. Je ne pense pas qu’il essayait de serrer Kimi Raikkonen. Tout cela est regrettable. Si Fernando avait remporté le titre au volant d’une Ferrari qui n’était pas la voiture la plus rapide de la grille, cela aurait fait une histoire incroyable. Il a été très bon avec le matériel qu’on lui a confié,” ajoute David Coulthard.

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