Claire Williams : Rosberg, l’étoffe d’un champion
"Un très bon ambassadeur" pour ne rien gâcher
10 ans après les débuts en Formule 1 de Nico Rosberg avec Williams, l’écurie pour laquelle son père Keke avait décroché le titre 1982, l’Allemand a finalement coiffé sa première couronne de champion il y a quelques jours.
Si le palmarès de Rosberg fils se limite à deux podiums avec l’équipe anglaise, son transfert chez Mercedes en 2010 lui a donc ouvert les portes du succès. Un triomphe dont n’a semble-t-il jamais douté Claire Williams.
« Oui, je crois que c’était assez clair, avance ainsi la directrice adjointe de l’écurie. Ça se voit, quand certains pilotes ont l’étoffe d’un champion. Il a décroché 23 victoires en course avant d’être titré pour la première fois, et il a fait tout ce qu’il fallait pour. Ça a dû lui sembler long mais il mérite véritablement cette couronne et je suis vraiment ravie pour lui. »
En chemin, Rosberg a dû s’affranchir de l’aura de son père, une étape pas forcément évidente pour les enfants aux parents célèbres.
« Je me souviens de ses débuts chez Williams. J’étais attachée de presse à l’époque et quand lui et Nelson Piquet avaient posé pour des photos, c’est moi qui m’étais occupée d’eux. Il était tout à fait charmant et faisait un très bon ambassadeur. »
« C’est le fils d’un ancien champion du monde et je crois qu’il n’est pas facile de sortir de l’ombre de quelqu’un et de soi-même y arriver. Nico a fait tout ce qu’il fallait pour prouver sa valeur à lui, indépendamment de la célébrité de son père. Je pense que ça lui tenait probablement autant à cœur que de remporter le championnat du monde. »