Cinq questions à Jenson Button

Jenson Button disputait en Hongrie le 200ème Grand Prix de sa carrière et a fêté cet anniversaire de la meilleure façon possible : avec une victoire. Il revient ici sur ce weekend inoubliable pour lui.

Comment classez-vous votre victoire en Hongrie ?

« Ce fut l’une des victoires les plus satisfaisantes de ma carrière. J’ai dû attaquer tout au long de la course, j’ai eu de belles bagarres avec Lewis, nous avons eu des conditions changeantes qui n’étaient pas faciles au départ ou quand il s’est mis à pleuvoir à vingt tours de l’arrivée… tout a contribué à ce qui a été, je l’espère, une course intéressante pour les fans. Elle a été en tout cas très amusante à faire ! Après avoir gagné trois des cinq derniers Grand Prix, je pense que tous les membres de l’équipe peuvent partir en vacances fiers du travail qu’ils ont abattu ces derniers mois. »

Tout ceci pour votre 200ème Grand Prix !

« C’était la façon idéale de fêter cet anniversaire, qui plus est sur le circuit où j’ai décroché ma première victoire en Formule Un en 2006. J’ai beaucoup de bons souvenirs sur le Hungaroring.
On m’a aussi dit, après la course, que c’était la 10ème victoire de l’équipe en Hongrie, ce qui est plus que n’importe quel autre constructeur, et aussi la 100ème victoire du moteur V8 2.4l Mercedes-Benz. »

Que vous a dit votre père après la course ?

« Il a dit qu’il était très fier. Je pense qu’il a apprécié l’ensemble du weekend parce qu’il a été présent à chacune de mes 200 courses, sauf une, et il aime la fête. De nombreux gars de mon réseau de soutien – ceux que j’appelle Team Button – étaient au Hungaroring. Il était important pour moi de les avoir ici parce qu’ils m’ont aidé à atteindre le cap des 200. C’était génial de voir, du haut du podium, mon père, ma copine, mon entraîneur Mikey et mon équipe de management. »

La MP4-26 était-elle la voiture la plus rapide sur le Hungaroring ?

« Nous avions un très bon rythme de course mais je pense qu’il n’y avait pas grand-chose entre nous, Ferrari et Red Bull. Nous avons gagné trois des cinq dernières courses et nos adversaires se sont partagés les deux autres, alors nous faisons quelque chose de bien. »

Vous êtes cinquième du championnat, pensez-vous au titre pilotes ?

« J’ai 100 points de retard sur Sebastian alors ce sera difficile, mais nous n’avons pas peur de la difficulté ! Je n’abandonne jamais, alors attendons de voir. Je vais prendre les courses les unes après les autres et je regarderai les points à la fin de l’année. »