Chilton prêt à rejoindre l’Endurance ou le DTM

Max Chilton espère toujours une issue favorable pour l’équipe Marussia mais le temps vient à manquer : des enchères ont été programmées pour la mi-décembre et il y a donc très peu de temps pour trouver un repreneur potentiel. Il admet commencer à étudier d’autres pistes pour sauver sa carrière.

"Plusieurs fois nous sommes passés près de trouver des repreneurs mais cela ne s’est pas encore fait. L’administrateur judiciaire est arrivé à un point où il a dû déclencher la nouvelle phase et passer l’équipe en liquidation. Nous pouvons encore l’éviter," déclare le Britannique.

"Si Marussia peut continuer, nous aurons l’an prochain l’argent de la 9ème place, qui est versé par mensualités. C’est un gros bonus pour un repreneur, un bonus à considérer. Mais passer l’hiver sans repreneur ne sera pas facile. Le temps vient à manquer."

"Je suis régulièrement tenu au courant, je sais ce qu’il se passe. Je joue gros aussi parce que je suis en Formule 1 grâce à Marussia et je pense que cette équipe a beaucoup de choses à montrer encore."

Sinon Chilton pilotera ailleurs.

"J’ai commencé à regarder mes options. J’ai eu des offres en DTM et en Endurance, en LMP1. C’est bien d’avoir ces offres mais je suis un pilote de F1. Je veux continuer en F1, c’est mon plan A. Le plan B pourrait s’enclencher rapidement parce que je ne veux pas me tirer des balles dans les deux pieds."

Max Chilton ne rejette pas l’idée de devenir pilote de réserve.

"Si une bonne équipe me propose cette place, je ne la rejetterai pas. Mais certains pilotes sont plus à même d’assurer ce rôle. Je me vois plutôt en train de faire la course. Alors peut-être que je donnerais la priorité à l’Endurance, à bord d’une LMP1, ou en DTM. A moins qu’il n’y ait un baquet de titulaire à la clé au bout d’un an, je ne serai pas pilote de réserve."

Le Britannique surveille aussi ce qu’il se passe chez Caterham. Si l’équipe est sauvée, il peut avoir ses chances.

"Je suis presque certain que j’aurais pu rouler à Abu Dhabi pour eux si Will Stevens n’avait pas eu cet accord. J’ai eu un coup de fil de Caterham, ils voulaient que je pilote si Will ne recevait pas sa super licence. Mais j’ai été heureux pour lui, Will est un bon ami. Cela aurait été très bizarre de piloter pour eux cette année, ils ont été nos plus grands rivaux."