Chilton est maintenant dans la cour des grands

Le Britannique Max Chilton a débuté sa carrière de pilote de F1 il y a quelques semaines en Australie et c’est un nouveau monde qu’il a découvert.

"On est sans aucun doute un homme bien plus occupé lorsqu’on devient un pilote de F1, car il y a plus de courses sur la saison, mais aussi parce qu’il faut se surpasser," confie Max Chilton au site officiel de la F1. "On passe le plus de temps possible à s’entraîner, que ce soit notre condition physique ou dans le simulateur. Tout est à un niveau supérieur. Il faut aussi beaucoup voyager, mais ça j’aime bien. J’y étais déjà habitué depuis le GP2."

Max Chilton est bien sûr conscient qu’il a encore beaucoup à apprendre. "J’ai encore beaucoup de choses à améliorer dans mon pilotage, mais mon objectif pour ces deux premières courses était d’aller jusqu’à l’arrivée en essayant de battre les Caterham et j’ai réussi à le faire en Australie. J’ai eu de petits soucis aussi bien en Australie qu’en Malaisie et cela ne m’a évidemment pas aidé, mais on n’apprend pas autant durant un week-end parfait que lors d’un week-end problématique. J’ai donc l’impression d’avoir beaucoup appris au cours de ces deux premières courses et je peux maintenant aborder les deux suivantes avec beaucoup plus d’expérience."

Que pense-t-il de son équipier Jules Bianchi ? "Cela n’a pas été un choc pour moi lorsque Jules a rejoint l’équipe. Je l’ai fréquenté durant toute ma carrière. Nous avons fait du karting ensemble et ensuite de la F3 et du GP2. Je le connais très bien, c’est un bon équipier, car il a beaucoup d’expérience de la F1 et c’est donc une bonne chose pour l’équipe. A l’exception de son propre équipier, on ne passe pas beaucoup de temps avec les autres pilotes. On ne voit réellement les autres que durant la parade et lors des briefings. J’en connais quelques-uns pour les avoir fréquentés dans d’autres catégories."

"C’est assez surréaliste de se trouver parfois à côté de pilotes tels que Sebastian Vettel ou Fernando Alonso lors de la parade des pilotes, mais je dois dire que nous sommes très bien accueillis et je n’ai jamais eu l’impression de ne pas être à ma place. Je suppose que je trouverai tout cela normal d’ici à quelques courses," ajoute Max Chilton.

Max Chilton a réalisé le rêve que d’autres ont fait, comme lui. "Nous ne sommes pas beaucoup à avoir la chance de devenir un jour pilote de F1 et j’essaye donc d’apprécier le moindre moment. Il faut travailler très dur dans tous les domaines, mais je veux faire ça très longtemps et je dois donc avir des résultats tout en m’amusant en même temps. Pour le moment je m’amuse beaucoup et je veux que cela continue comme ça," conclut-il.