Chez McLaren, Brown est admiratif du travail accompli par Ecclestone

Le temps des hommages

Par Alexandre C.

1er février 2017 - 17:09
Chez McLaren, Brown est admiratif (...)

Liberty Media, le nouveau propriétaire de la F1, a pris une décision forte en écartant Bernie Ecclestone au profit d’un triumvirat composé de Chase Carey, Ross Brawn et Sean Bratches. Zak Brown, homme de médias et de marketing, et nouveau directeur exécutif de McLaren, connaissait bien Bernie Ecclestone. Regrette-t-il son départ ?

« Eh bien, je débute peut-être dans mon rôle chez McLaren, mais je ne suis certainement pas un bleu en F1, donc je suis bien au courant de la fameuse méthode de Bernie : la carotte et le bâton ! »

« Je connais bien Bernie et j’ai énormément de respect pour lui. Ce qu’il a accompli – faire d’un passe-temps de casse-cous et de gentlemen qui se réunissaient 6 fois par an, peu après la Seconde Guerre Mondiale, en un sport mondial et spectaculaire, tel que l’est la F1 aujourd’hui – est une contribution sans équivalent pour ce sport. Nous devrions tous très admiratifs et reconnaissants envers Bernie. »

« Je ne peux pas le voir à la retraite – ça ne lui ressemble pas. Donc je suis intéressé, comme tout le monde, de voir ce qu’il fera ces prochaines années. Mais vous pouvez parier qu’il ne s’occupera pas de ses roses dans son jardin ou qu’il ne regardera pas la TV sur son canapé. Ecoutez, simplement la semaine dernière, il était sur les pentes d’une station de ski à Kitzbuhel [en Autriche], avec Fabiana, sa femme, qui a trente ans ou quelque chose comme ça. A 86 ans ! Respect. »

Zak Brown est Américain, comme les nouveaux propriétaires de la F1. Espère-t-il que la F1 se recentre désormais vers le Pacifique, au lieu de concentrer ses courses en Europe ?

« Je suis Américain et je suis fier de l’être – ’born in the USA’, pour citer Bruce Springsteen, à Los Angeles, pour être précis. Mais je vis maintenant à Oxshott, dans le Surrey, à seulement 20 minutes de voiture du McLaren Technology Centre à Woking, et j’adore cela. La Grande-Bretagne est ma maison, et celle de ma famille, depuis un moment maintenant, et même si je voyage vraiment beaucoup, l’Angleterre est maintenant ma base. »

« Les gens de Liberty Media sont des professionnels de classe mondiale qui se concentrent vraiment sur l’aspect global du sport. Ils n’auront pas peur de diriger un sport dont les principaux protagonistes sont tous basés en Europe, et ils ne le devraient pas. »

« Chase Carey est quelqu’un de sérieux et d’intelligent. Et il a déjà engagé deux autres personnes comme lui – Sean Bratches, que je connais bien, comme directeur des droits commerciaux, et Ross Brawn, que l’on peut difficilement accuser d’être étranger à la culture européenne de la F1. »

« Finalement, même si la F1 s’est brillamment tournée grâce à Bernie vers le Moyen-Orient et l’Asie – nous courons maintenant à Bahreïn, à Abu Dhabi, en Azerbaïdjan, en Chine, en Malaisie, à Singapour et au Japon – nous ne devrions pas ignorer les Etats-Unis. En fait, je crois que les Etats-Unis représentent un territoire encore inexploré pour la F1, du point de vue de l’engagement des fans ou du point de vue commercial. Et je pense que Liberty Media sera à la pointe de ce cet engagement vers les Etats-Unis, et en tant qu’Américain moi-même, je suis très enthousiaste à l’idée de m’assurer que McLaren est à l’avant-garde de la mobilisation des fans et des sponsors. »

Enfin, Zak Brown se dit en total accord avec un souhait de Chase Carey, qui tient de l’évidence selon les deux hommes. « Nous avons bien sûr besoin d‘un autre Grand Prix sur le sol américain. Une course à New York, Miami ou Las Vegas serait fantastique. »

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