C’est pas de la faute de Pirelli...

Après avoir participé à 15 journées collectives d’essais privés et à 18 autres journées avec une Toyota TF109, le manufacturier italien Pirelli est prêt à aborder le premier Grand Prix de la saison en Australie.

Il ne s’agira pas d’une première pour Pirelli, puisque ce manufacturier était déjà présent en F1 il y a une vingtaine d’années, mais cette fois-ci il ne devra plus faire face à la moindre concurrence puisqu’il sera l’unique fournisseur en pneus du championnat de F1 au cours de ces trois prochaines années.

"C’est le moment que nous préparons depuis plus d’un an et c’est très excitant pour chacun d’entre nous," déclare Paul Hembery, le directeur de la compétition chez Pirelli. "Nous avons conçu volontairement des pneus très différents de ce que nous avons vu jusqu’à présent en F1, mais les équipes ont récolté suffisamment de données sur nos produits durant les essais privés."

"Nous nous attendons à ce qu’il y ait deux ou trois changements de pneus en Australie, ce qui est contraire à ce que nous avons l’habitude de faire dans notre société puisque notre objectif est bien sûr de produire des pneus ayant une durée de vie très longue. Mais la F1 est une autre histoire, car nous avons promis aux équipes et aux propriétaires de ce championnat d’améliorer le spectacle," poursuit-il.

"Ceci étant dit, il sera intéressant de voir comment les pilotes et les équipes utiliseront nos pneus. Il y aura certainement différentes stratégies en course. Nous avons déjà constaté de petites différences entre les équipes en essais privés et il sera intéressant de découvrir comment cela se passera en situation de course," conclut Hembery.