Boullier soutient une approche dictatoriale pour la F1

Pour que la Formule 1 avance plus rapidement, Eric Boullier a reconnu, comme Christian Horner et Bernie Ecclestone, que la gouvernance mise en place, avec l’instauration d’un Groupe Stratégie, ne fonctionnait pas.

Le patron de la F1 et le patron de Red Bull ont évoqué un retour à un régime dictatorial, rien de moins... mais c’est une position soutenue par le Français en ce qui concerne la direction à donner au sport et au spectacle.

"Le propriétaire du sport doit dicter ce qu’il veut, rien d’autre," affirme le patron de McLaren Honda. "Voilà ce qu’il faut pour le show, vous l’aimez ? Vous venez et vous en faites partie. Si vous n’aimez pas, vous partez et c’est tout."

"Nous sommes des compétiteurs et plus vous êtes démocratique dans ce paddock, moins vous aurez de conflits. Mais tout dépendra de celui qui réussira à s’imposer."

Horner avait suggéré une autre idée : engager un consultant indépendant comme Ross Brawn. Cette idée a été rejetée et Boullier comprend pourquoi.

"J’ai beaucoup de respect pour Ross, c’est un grand technicien et il sait comment rendre des voitures rapides. Il a gagné de nombreux championnats mais c’est un compétiteur. Il a peut-être de bonnes idées techniques pour améliorer le spectacle mais s’il a gagné, s’il a été meilleur que les autres, c’est bien pour son propre intérêt."