Boullier : Nous ne sommes en rien satisfaits par nos progrès
Le bon classement ne biaise pas la réalité chez McLaren
La situation dans laquelle se trouve McLaren est très paradoxal. Sur le papier, l’équipe fait son meilleur début de saison depuis 2014 puisqu’elle se retrouve troisième du championnat constructeurs et que Fernando Alonso pointe au quatrième rang du côté des pilotes.
Dans les faits, il n’en est rien du tout et les performances de la monoplace de Woking sont très médiocres, surtout en qualifications. Si les pilotes parviennent à rouler à un très bon rythme en course, leur vitesse sur un tour le samedi est tout bonnement catastrophique, avec un seul passage en Q3 sur quatre tentatives.
"Nous allons à Shanghai après deux courses très disputées pour McLaren" explique Eric Boullier, directeur des opérations, avant de juger sévèrement la situation. "Nos résultats sont bons mais sont arrivés de manière très difficile, et nous ne sommes en rien satisfaits par nos progrès actuellement."
"Nous savons qu’il y a beaucoup de travail à faire et nous travaillons dur, jour et nuit, pour que la voiture soit plus performante à chaque fois que nous prenons la piste. Notre plus gros déficit est la performance en qualifications, et le résoudre est notre priorité."
Le circuit de Shanghai a tout de même de quoi inquiéter Mercedes, compte tenu de ses caractéristiques : "C’est un défi différent de Melbourne et Bahreïn. La longue ligne droite, les vitesses de pointe élevées et les virages lents et moyennement rapides font que ce circuit a un peu de tout, donc notre objectif est de dompter ses caractéristiques dès vendredi."