Bottas ne voit rien de positif à tirer du Grand Prix de Hongrie

Valtteri Bottas a réussi un très beau début de course, malgré une stratégie décalée pour se protéger de celle de Kimi Räikkönen. Acculé par les Ferrari avec des pneus usés en fin de course, le Finlandais a été l’auteur de deux accrochages pour lesquels il pourrait être pénalisé.

"Je ne vois rien de positif dans cette course pour moi. Je voulais un meilleur résultat" déclare Bottas. "Nous avons pensé en théorie que nous pouvions faire un seul arrêt. Nous avons dû nous arrêter plus tôt que prévu à cause de Kimi, qu’il fallait couvrir, et tout allait encore bien à 20 tours de l’arrivée, je contrôlais ma position."

"Mais les pneus arrière ont commencé à mourir. J’ai essayé de me défendre au maximum, aussi agressivement que je le pouvais, mais ça a fini n’importe comment avec l’aileron avant cassé et autres."

Bottas va-t-il désormais se retrouver en numéro 2 de Hamilton, alors que l’écart est grand et que la saison entrera dans sa dernière partie à Spa-Francorchamps ? Wolff a souligné que Bottas avait été "un bon lieutenant".

"Toto a dit que j’étais un bon lieutenant ? Ca fait mal. Nous devrons en parler après cette course. Nous sommes à la mi-saison. L’écart en points est grand et l’équipe prendra des décisions."

Il revient enfin sur ses deux accrochages. Après avoir percuté l’arrière de Sebastian Vettel, il a raté un freinage et percuté Daniel Ricciardo, mais il semble avoir du mal à l’admettre.

"Avec Seb, nous nous sommes bien battus vers le virage deux, nous nous sommes battus dans le virage un. J’avais mon nez à l’intérieur dans le deuxième virage, il a tourné très tôt et je n’avais nulle part où aller. Nous nous sommes touchés et j’étais le seul à avoir eu des dégâts. C’est normal, je pense que c’était un incident de course."

"C’était similaire avec Daniel, à peu près. Mais j’étais à côté de lui à l’intérieur. Je n’avais pas tout mon aileron et je bloquais mes roues. Je suis sûr qu’il a vu que j’arrivais trop vite dans le virage, mais il a tourné et nous nous sommes touchés."