Bon anniversaire à Sebastian Vettel !

26 ans aujourd’hui

Par Franck Drui

3 juillet 2013 - 09:45
Bon anniversaire à Sebastian Vettel !

Sebastian débute sa carrière à l’âge de huit ans, en 1995, par le Karting. Déjà soutenu à cette époque par Red Bull, il accrocha quelques trophées (Coupe de Monaco et Paris-Bercy en 2001, 6ème du Championnat Européen ICA en 2002) qui lui permirent de se faire remarquer.

Passant à la monoplace l’année suivante, en Formule BMW ADAC, il fait sensation en finissant second. L’année suivante, en 2004, il écrase littéralement le championnat marquant 388 des 400 points possibles !

Il décide donc de monter en F3 Euroseries en 2005, finissant 5ème et meilleur débutant. En 2006, il vise le titre mais finira second derrière Paul di Resta. Il participa également au meeting de Misano aux World Series by Renault, où suite à la disqualification de Maldonado, il signa la pôle et remporta les deux courses.

Couvé par BMW depuis ses débuts en monoplace, après avoir effectué des tests en 2005 chez BMW-Williams, puis en 2006 chez BMW-Sauber, il est promu 3ème pilote de cette dernière dès le GP de Turquie (suite au licenciement de Villeneuve et à la promotion de Kubica). Il participe ainsi aux séances d’essais du vendredi des Grand Prix, et s’y fait positivement remarquer. Il signe ainsi le meilleur temps aux essais du GP d’Italie à Monza.

Début 2007, il cumule F1 (comme pilote du vendredi) et World Series by Renault (chez Carlin Motorsport), mais BMW Sauber revient sur la décision de le faire tourner le vendredi après les GP d’Australie et de Malaisie. Il ne court alors qu’en World Series, où il remporte une victoire au Nürburgring, la seule de la saison. Cependant, profitant du spectaculaire accident de Robert Kubica à Montréal, BMW le nomme comme remplaçant pour Indianapolis. Sebastian reçoit ainsi l’occasion de montrer sa valeur sur un week-end entier de GP. Il s’en tire d’ailleurs très bien puisque, qualifié au septième rang, il termine huitième malgré une excursion hors-piste au premier virage. Il devient ainsi à 19 ans, 11 mois et 14 jours le plus jeune pilote de l’histoire à inscrire un point en F1. Après cet épisode, il retrouve sa place d’essayeur, mais pas pour longtemps.

Fin juillet, le pilote Toro Rosso Scott Speed est renvoyé par son écurie, et Red Bull décide ainsi de placer son protégé dans son équipe B. Vettel débute donc au volant de la STR2 au GP de Hongrie. Ses premières courses avec Toro Rosso sont assez difficiles puisqu’il ne parvient guère à prendre l’ascendant sur son équipier Liuzzi.

Mais il va largement se rattraper en fin de saison, lors des deux courses asiatiques. Au GP du Japon disputé au Mont Fuji sous la pluie, il va réaliser une superbe performance qui l’amènera tout en haut du classement. Il effectue même quelques tours en tête (les premiers pour Toro Rosso) avant de tomber au troisième rang. Il est ainsi en mesure de ramener un podium quand à une vingtaine de tours du but la voiture de sécurité entre en piste. Sebastian va alors ruiner d’un seul coup sa course. Surpris par une manœuvre de leader Lewis Hamilton, il percute involontairement Mark Webber qui le devançait. Ainsi s’achève pour le jeune Allemand cette course dantesque.

Mais une semaine plus tard en Chine, il rattrape parfaitement sa bourde. Toujours dans des conditions humides, il évite les pièges et amène sa monoplace au quatrième rang, le meilleur résultat de son écurie ! Il finit ainsi l’année avec six points, ce qui est pour un débutant est très probant.

Il dispute en 2008 sa première saison complète en F1, toujours chez Toro Rosso. Son équipier est le quadruple vainqueur du ChampCar Sébastien Bourdais. Avec la vieille STR2 légèrement modifiée, il connaît un début de saison difficile puisqu’il ne termine aucune des quatre premières courses. Mais l’arrivée de la nouvelle STR3 lui donne des ailes. Ainsi il termine cinquième sous la pluie à Monaco pour sa première course en Principauté. Au Canada, il ramène un bon point tout comme à Hockenheim. De plus, il prend peu à peu l’ascendant sur son équipier Bourdais. A partir de la fin de l’été, la Toro Rosso se montre de plus en plus performante, au grand bonheur de Vettel qui inscrit des points à chaque course. Sixième à Valence, cinquième à Spa-Francorchamps, il connaît la consécration au GP d’Italie.

Ce week-end-là est marqué par la pluie incessante qui s’abat sur le autodrome de Monza. Sebastian en profite pour signer une étonnante pôle position, la première de sa jeune carrière. Cette performance étonne les observateurs, mais le meilleur est à venir. Le jour de la course, alors que la pluie ne cesse toujours pas, le jeune Allemand profite du départ donné sous la direction de la voiture de sécurité pour conserver la tête au premier virage. Ensuite, et ce à la surprise générale, sa machine lui permet de rester confortablement aux commandes de l’épreuve devant la McLaren de Kovalainen, réputée plus rapide. Dans ces conditions dantesques, Vettel ne fait pas une erreur et remporte ainsi sa première victoire en Formule 1, après seulement vingt-deux Grands Prix disputés. Il devient aussi à vingt-et-un ans, deux mois et onze jours le plus jeune vainqueur de l’Histoire de la F1.

Sa fin de saison est encore marquée par de belles places d’honneur. Surtout, il manque de peu de déposséder indirectement Lewis Hamilton du titre de champion du monde lors de la dernière épreuve au Brésil, qu’il finit quatrième. Vettel termine sa première saison complète en Formule 1 à la huitième place du classement, avec 35 points, un résultat inespéré en début d’année.

Ces belles performances lui permettent d’intégrer en 2009 l’équipe première de son sponsor de toujours, Red Bull. Il y remplace le vieux briscard David Coulthard, qui a pris sa retraite. Cette saison marque la réelle éclosion du jeune prodige allemand.

La Red Bull-Renault RB5 conçue par Adrian Newey est en effet la meilleure voiture du plateau, derrière les Brawn-Mercedes de Button et Barrichello. Dès la première course en Australie, l’Allemand est troisième sur la grille. Deuxième à trois tous de la fin, il s’accroche stupidement avec Kubica mais a démontré tout le potentiel de sa monoplace. Pénalisé lors des qualifications du GP de Malaisie, il abandonne sur sortie de piste sous le déluge. Deux abandons en deux courses qui vont lui coûter cher.

Car dès la troisième course en Chine, Vettel fait parler la poudre, en dominant de la tête et des épaules un Grand Prix disputé sur une pluie battante. Il décroche la pole et la victoire, la première de Red Bull, devant son équipier Mark Webber. Lors des courses suivantes cependant, les Brawn dominent outrageusement : deuxième à Bahreïn, quatrième en Espagne, il commet ensuite deux nouvelles erreurs : à Monaco il abandonne en tapant le rail, puis finit troisième en Turquie alors qu’il était en pôle, après une légère sortie de piste dès le premier tour. Il compte alors 32 points de retard sur le leader du championnat Jenson Button.

En Grande-Bretagne, la situation se renverse. Les Red Bull prennent l’avantage sur les Brawn, ce qui permet à Vettel de gagner après une nouvelle démonstration. En Allemagne, il est second derrière Webber et se rapproche de Button, avant deux nouveaux couacs, cette fois-ci purement mécaniques : à Budapest il abandonne sur un problème de suspension, puis son moteur le lâche au 23ème tour du GP d’Europe. Troisième en Belgique, puis huitième seulement à Monza où les Red Bull ne sont pas au mieux, le titre de champion du monde s’envole pour l’Allemand.

Pourtant, il ne baisse les bras : quatrième à Singapour malgré une pénalité, il l’emporte sur le très difficile circuit de Suzuka tandis que les Brawn coulent. A deux courses du but, il compte seize points de retard sur Button, un écart qui n’est pas impossible à combler, comme l’a montré Raïkkönen en 2007. Mais au GP du Brésil, Vettel loupe sa qualification sous la pluie : Seizième sur la grille, il remonte à une belle quatrième place mais laisse la couronne à Button. Il se console avec le titre de vice-champion du monde, obtenu aux dépends de Barrichello après une dernière victoire sur le tout nouveau circuit d’Abou Dabi.

A 22 ans, Vettel est devenu le plus jeune vice-champion du monde de l’Histoire. Considéré comme le nouveau Schumacher, d’où son surnom de « Baby Schumi », il est la nouvelle coqueluche du public allemand. Désormais le team manager de Red Bull Christian Horner bâtit l’équipe autour de lui. Il est aidé en cela par Helmut Marko l’homme lige de Dietrich Mateschitz, le grand patron de la marque de boisson énergétique.

Pour 2010 l’objectif de Vettel est évidemment de remporter son premier titre. La nouvelle RB6 étant encore plus performante que sa devancière, il apparaît comme le grand favori. Mais hélas, son début de saison est marquée par un grand nombre de soucis de fiabilité. A Bahreïn, il est tranquillement en tête avant d’être victime d’une panne qui l’oblige à ralentir et à finir quatrième, en roue libre, pour voir le drapeau à damiers. De même en Australie où, largement en tête sous la pluie, un problème de roue l’expédie hors-piste. Il doit donc attendre la troisième course en Malaisie pour triompher devant Mark Webber. Mais lors du retour en Europe, nouvelle désillusion, c’est l’Australien qui exploite le mieux sa machine et gagne deux courses coup sur coup, Sebastian devant se contenter de sauver les meubles.

Cette situation agace profondément le jeune Allemand, qui pensait avoir définitivement maté son vieil équipier. En Turquie Webber signe la pôle et mène la course devant Vettel. Celui-ci ne pouvant tolérer un troisième succès d’affilé de l’Aussie, il l’attaque par l’intérieur en pleine ligne droite. Il parvient à passer mais se rabat trop tôt : l’accrochage est inévitable. Il finit dans le décor tandis que Webber, aileron cassé, peut terminer troisième. Vettel est incontestablement le responsable de cet accident, qui offre un doublé aux pilotes McLaren, mais Horner et Marko refusent de le sermonner publiquement. Un traitement de faveur qui a le don d’irriter Webber et qui marque le début d’une intense rivalité entre les deux hommes.

Après un mauvais week-end canadien, Vettel l’emporte à Valence et remonte à la troisième place du général. Puis vient le GP de Grande-Bretagne à Silverstone. Ce week-end là Red Bull installe un nouvel aileron avant sur ses RB6. Mais Sebastian ayant cassé le sien lors des essais, Horner décide de retirer celui de Webber pour le monter sur la voiture de son poulain. Colère de l’Australien qui désormais ne fait plus de cadeaux à son rival. Le dimanche, Vettel est en pôle devant Webber. Au départ le premier tente de tasser le second, mais ce dernier ne cède pas. Vettel part à la faute pour éviter un nouveau choc et crève un pneu, ce qui ruine sa course tandis que Webber triomphe. C’est le début d’un été très douloureux.

A Hockenheim, devant son public, il est en pôle mais tasse bêtement Alonso au départ, laissant finalement filer les deux Ferrari qui signent le doublé. En Hongrie, nouvelle pôle et domination totale en course, jusqu’à ce que la voiture de sécurité entre en piste. Lors de cette neutralisation Vettel est très lent et laisse un trop grand écart entre sa machine et le Saftey-Car. Il reçoit pour cela une pénalité et cède la victoire à... Webber. Sur le podium, sa moue d’enfant gâté pris en faute ne sert pas son image. Enfin à Spa, sur une piste humide, il perd son sang-froid derrière Button et finit par emboutir le pilote britannique.

A six courses du but, Vettel compte beaucoup de points de retard sur les leaders Lewis Hamilton et Mark Webber et déçoit ses fans, à cause de ses nombreuses erreurs et de son caractère que beaucoup qualifient de pleurnichard. A Monza, il finit bon quatrième sur un circuit délicat pour sa machine, puis deuxième à Singapour derrière Alonso. Webber est alors en tête du championnat et l’on se demande si l’Allemand va accepter de se mettre à son service. Il n’en est rien : à Suzuka il se montre aussi dominateur que l’année précédente, gagne la course et se replace dans la lutte pour le titre.

Puis vient le Grand Prix de Corée du Sud, disputé sous un déluge. En pôle et en tête, avec Webber K.O au bout de quelques tours, il a l’occasion de prendre la tête du championnat lorsque son V8 Renault rend l’âme à dix tours du but. Alonso, vainqueur et nouveau leader du championnat, semble désormais en mesure de faire la nique aux deux pilotes Red Bull. Mais Vettel ne lâche rien et signe une nouvelle démonstration au Brésil qui lui permet d’entretenir ses chances de titre jusqu’à la dernière manche à Abou Dhabi.

Avant cette dernière manche crépusculaire, la situation au classement est la suivante : Alonso compte 246 points, Webber 238, Vettel 231. Pour être champion Vettel doit gagner et espérer qu’Alonso ne soit pas dans les quatre premiers. Les journalistes se demandent en fait s’il ne va pas plutôt aider son équipier, mieux placé, mais il n’en a cure. Aux essais il signe la pôle tandis qu’Alonso est troisième et Webber cinquième. En course il produit sa parade habituelle et mène sans problème. Derrière, Alonso et Ferrari ont commis l’erreur de calquer leur course sur celle de Webber. Ainsi les deux hommes ont changé très tôt leurs pneumatiques et se retrouvent complètement englués dans le trafic. Au final, Alonso n’est que septième tandis que Vettel coupe la ligne d’arrivée en vainqueur.

A 23 ans et quatre mois il devient ainsi le plus jeune champion du monde l’Histoire, félicité par Michael Schumacher dont il est l’héritier légitime. Sa saison fut difficile, marquée par des erreurs et des problèmes techniques, mais sa détermination a forcé le respect. Désormais leader incontesté de son écurie, l’avenir lui appartient complètement.

2011 est l’année Vettel. Après une saison 2010 chaotique, la nouvelle RB7 est tout aussi performante que sa devancière, et qui plus est beaucoup plus fiable. Jamais les Ferrari ne parviendront à menacer les Red Bull ; quant aux McLaren, leurs performances seront trop irrégulières pour inquiéter vraiment les hommes de Christian Horner. De plus Vettel s’affirme enfin comme le leader incontestable de l’équipe. Brisé par son échec de la saison précédente, Webber n’est plus du tout en mesure de menacer son coéquipier. Tout est donc en place pour une grande démonstration. Les courses vont se suivre et se ressembler, quitte à lasser le public. Imbattable en qualifications, Vettel obtient quinze poles en dix-neuf courses, battant le record établi par Mansell en 1992. Même lorsqu’il ne s’élance pas premier, il réalise souvent de très bons départs puis s’envole en tête jusqu’à l’arrivée.

Il gagne ainsi les deux premières courses en solitaire, à Melbourne et à Sepang. En Chine il cède la victoire à Hamilton suite à une mauvaise stratégie de pneumatiques, mais il reprend aussitôt sa marche en avant. Victoire en Turquie devant Webber, victoire à Barcelone après une belle bagarre face à Hamilton. A Monaco, il mène la fin de la course avec Alonso et Button sur ses talons. En délicatesses avec ses pneus, il est sauvé par un drapeau rouge et gagne pour la première fois en Principauté. A Montréal sous la pluie, il commet sa seule erreur de la saison en perdant la tête dans le dernier tour au profit de Button. Qu’importe, après un nouveau succès à Valence, le voici en tête du championnat avec près de quatre-vingt points d’avance sur Button et Webber. Le début de l’été est un peu délicat pour Red Bull, mais Vettel maîtrise parfaitement la situation. Second à Silverstone et Budapest, sa seule vraie mauvaise course à lieu au Nürburgring où il finit « seulement » quatrième. Mais son avance au championnat est alors telle que le titre lui est assuré. La rentrée des classes voit le jeune « Baby Schumi » écœurer la concurrence : il gagne à Spa, à Monza et à Singapour. A Suzuka il se contente d’une troisième place pour empocher son deuxième titre mondial. Pas encore rassasié, il gagne encore en Corée et lors du premier GP d’Inde, avant qu’une soudaine crevaison ne l’élimine dès le premier tour du GP d’Abou Dhabi. Bon prince, il cède la victoire à Webber pour le final à Interlagos, après un mystérieux problème de boîte de vitesses qui l’a contraint à ralentir... pour quelques tours seulement.

Onze victoires, quinze poles positions, dix-sept podiums, 739 tours menés, 392 points inscrits, tel est l’ahurissant bilan de Vettel en 2011. A 24 ans, il est le plus jeune pilote à coiffer deux couronnes mondiales. Sa maturité et son intelligence de course impressionnent les observateurs, qui n’hésitent plus du tout à la comparer aux plus grands de la discipline. Excellent gestionnaire, Sebastian a aussi montré cette année-là qu’il savait être un combattant redoutable : son dépassement sur Alonso à Monza, par l’extérieur de la Variante della Roggia tout en mordant dans la poussière, restera dans les annales, tout comme son extraordinaire tour de qualifications à Suzuka pour arracher la pole à Button.

Pour le premier Grand Prix de l’année 2012 en Australie, il s’élance en sixième position à plus de sept dixièmes de la McLaren de Lewis Hamilton et termine second, intercalé entre les McLaren de Button et Hamilton. Une semaine plus tard, en Malaisie, Vettel part en cinquième position et se hisse jusqu’en quatrième position mais est percuté par Narain Karthikeyan à dix tours de l’arrivée : une crevaison le fait chuter en onzième position et rétrograder à la sixième place du championnat. À l’occasion du Grand Prix de Chine, il n’atteint pas la dernière phase des qualifications et s’élance en onzième position, sa plus mauvaise performance depuis le Grand Prix du Brésil 2009 où il était parti quinzième ; au terme du premier tour de course il est quatorzième et doit se résoudre à une remontée pour finir cinquième juste derrière Lewis Hamilton et Mark Webber. Lors du Grand Prix de Bahreïn, il signe le quatrième hat-trick de sa carrière avec la pole position, le meilleur tour en course et la victoire, les premières de sa saison. En Espagne pour le retour en Europe, il termine sixième après avoir reçu une pénalité pour avoir ignoré un drapeau jaune en début de course. Lors du Grand Prix de Monaco, Vettel termine quatrième grâce à une stratégie décalée tandis que son coéquipier Mark Webber remporte l’épreuve.

Lors du Grand Prix du Canada sur le circuit Gilles-Villeneuve, il part pour la deuxième fois de la saison en pole position. En course, il est contraint d’adopter une stratégie à un seul arrêt pour tenter de contenir Lewis Hamilton. Finalement, il doit changer de pneus une deuxième fois dans les dix derniers tours et se classe quatrième de la course. En Europe il réalise la trente-troisième pole position de sa carrière, égalant ainsi Alain Prost et Jim Clark ; en course il prend le meilleur envol et domine avant d’abandonner sur problème technique, juste après que la voiture de sécurité ne libère la piste et alors qu’il menait la course. Au Grand Prix de Grande-Bretagne, Vettel part en quatrième position sur la grille et termine troisième. À Hockenheim, il termine deuxième sous le drapeau à damiers mais reçoit vingt secondes de pénalité pour avoir dépassé Jenson Button hors de la piste : il est ainsi reclassé à la cinquième place. Lors du Grand Prix suivant, une semaine plus tard en Hongrie, il se classe quatrième de la course.

Au Grand Prix de Belgique, après la pause estivale, Vettel s’élance de la dixième place et adopte une course agressive avec de nombreux dépassements pour finir deuxième derrière Jenson Button. En Italie, il se qualifie à la sixième place et, en course après une lutte acharnée contre Fernando Alonso, il est pénalisé pour conduite dangereuse avant d’abandonner à cause d’un problème d’alternateur. Il chute à la quatrième place du championnat. À Singapour qualifié en troisième position, il est deuxième derrière le poleman Lewis Hamilton quand celui-ci abandonne sur panne de boîte de vitesses : il prend alors la tête de la course qu’il remporte devant Button et Alonso, ce qui lui permet de repasser à la deuxième place du championnat.

Au Grand Prix du Japon, Vettel réalise la trente-quatrième pole position de sa carrière et devient ainsi le troisième pilote de l’histoire au classement des pilotes de Formule 1 par nombre de pole positions, derrière Michael Schumacher et Ayrton Senna. Le lendemain il mène l’ensemble de l’épreuve et en fin de Grand Prix, réalise le meilleur tour en course ce qui lui permet de signer le cinquième hat trick de sa carrière et son deuxième grand chelem depuis ses débuts en Formule 1. Il revient alors à quatre points de Fernando Alonso au championnat. La semaine suivante en Corée du Sud, il se qualifie en première ligne derrière son coéquipier Mark Webber et en course, il prend la tête dès les premiers hectomètres pour s’imposer devant son coéquipier et Fernando Alonso : il prend la tête du championnat avec 6 points d’avance sur Alonso. Lors du dernier Grand Prix asiatique de la saison en Inde, il augmente son avance sur son poursuivant au championnat grâce à une quatrième victoire consécutive.

À Abou Dabi, il signe le troisième temps de la séance de qualification et reçoit l’ordre de son écurie d’abandonner sa monoplace en piste afin d’économiser son essence : la monoplace doit contenir au minimum 1 litre d’essence pour satisfaire aux contrôle de la FIA. Les commissaires de la FIA établissent que la voiture de Vettel n’est pas parvenue à entrer aux stands par ses propres moyens comme requis par l’article 6.6.2 de la règlementation technique et qu’elle ne contenait que 0,850 litre de carburant : Vettel est donc exclu des qualifications et prend le départ de la course depuis la dernière place de la grille. Il se classe finalement troisième, juste derrière Alonso qui ne lui reprend donc que trois points au classement du championnat. Pour son centième Grand Prix aux États-Unis, Vettel réalise une nouvelle pole position mais doit se contenter de la deuxième place derrière Lewis Hamilton ; ce résultat lui permet de récupérer les trois points qu’il avait perdu au profit de Alonso. Lors du dernier Grand Prix de la saison au Brésil, il est percuté par Bruno Senna en début de course et repart dernier. Il effectue une remontée jusqu’à se retrouver juste derrière son unique rival pour le titre Alonso, au bout de vingt tours. Si Alonso termine deuxième de la course, sa sixième position lui permet toutefois de devenir le plus jeune triple champion du monde de l’histoire, et également le seul avec Juan Manuel Fangio (de 1954 à 1957) et Michael Schumacher (de 2000 à 2004) à avoir réussi à remporter ces trois titres consécutivement.

À Melbourne lors du Grand Prix inaugural de la saison 2013, il réalise la pole position et se classe troisième de la course derrière Kimi Räikkönen et Fernando Alonso. Une semaine plus tard au Grand Prix de Malaisie, il réalise la pole position et s’impose devant Mark Webber (en outrepassant les consignes de son équipe) en dépassant son coéquipier australien qui préservait sa monoplace et ses pneus lors de son dernier relai. Il prend ainsi la tête du championnat alors que de fortes tensions naissent dans l’écurie. En Chine, Vettel se qualifie en neuvième position après un problème technique survenu lors de son ultime tentative en qualification, et se classe quatrième d’une course remportée par Fernando Alonso. Il conserve la tête du championnat avec trois points d’avance sur Kimi Räikkönen. Une semaine plus tard à Bahreïn, il s’élance en première ligne au coté de Nico Rosberg, le double dès le second tour et remporte la vingt-huitième victoire de sa carrière.

En Espagne pour le retour en Europe, il termine au pied du podium mais parvient tout de même à garder la tête du championnat. Lors du Grand Prix de Monaco, Vettel obtient le cinquantième podium de sa carrière grâce à une deuxième place. Deux semaines plus tard, il gagne pour la première fois de sa carrière le Grand Prix du Canada.

Le week-end dernier, alors qu’il allait s’imposer à Silverstone, sa boîte de vitesses le trahit à 11 tours de l’arrivée. Gageons qu’il voudra se refaire chez lui, ce week-end, pour fêter ainsi dignement son 26ème anniversaire !

Texte : www.statsf1.com et Nextgen-Auto.com

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