Bien se qualifier en Chine, c’est être performant pour la course
C’est la vision de Romain Grosjean
Romain Grosjean se rend à Shanghaï avec une incertitude, celle du réglage du train avant de sa monoplace. En effet, le circuit de Shanghai affiche des propriétés différentes des deux premières épreuves de la saison et s’avère bien plus exigeant sur les pneus avant.
"C’est très différent des autres circuits du début de saison" reconnaît le Français. "La voiture a besoin de bien travailler avec les pneus avant et si elle ne le fait pas, c’est très difficile. Les dépassements n’y sont pas impossibles, il y a la longue ligne droite de retour où le DRS est ouvert qui aide à manœuvrer."
"En général, si la voiture est bonne en qualifications, la course est bonne aussi. Si ce n’est pas le cas, on a du mal en course. Si l’on se qualifie dans le top 10, on doit finir dans le top 10. Si on n’y est pas, la course est souvent plus compliquée. J’ai été capable de marquer des points à Shanghai quand j’ai eu une bonne voiture."
Le circuit de Shanghai présente des portions très variées, entre gros freinage nécessitant de la motricité pour se relancer, et courbes rapides exigeant une voiture parfaitement équilibrée. Grosjean explique toutefois que le premier enchaînement est le plus compliqué.
"Les virages 1, 2 et 3 sont très compliqués. Ils sont très difficiles pour les pneus avant et il n’est pas simple d’y trouver la trajectoire parfaite. La relance dans la ligne droite du retour après ce long virage à droite dans lequel on accélère est très importante puisqu’il y a un kilomètre et demi de ligne droite après cela. Il faut reprendre la puissance aussi vite que possible."
"Les principales différences, avec les voitures actuelles, sont la vitesse d’entrée au premier virage, la vitesse minimale aux virages 5 et 6 ainsi que le freinage au bout des lignes droites, qui est tardif. Il y a des endroits où l’on sent la différence."