Bianchi n’a pas besoin des médias pour avoir de la pression

Jules Bianchi a débuté en Formule 1 en tant que pilote titulaire à Melbourne au début de cette saison 2013. Etait-il nerveux en Australie ? "Oui, un peu", reconnait-il. Mais c’est normal, puisque "la première qualification et le premier départ sont des moments spéciaux pour tous les pilotes."

Le Français n’a pas eu la tâche facile pour sa première séance de qualifications, puisque la pluie s’en est mêlée. Il a donc dû faire attention à garder sa Marussia en piste, tout en essayant de faire un bon chrono. Chose réussie puisque Bianchi s’était qualifié 19è, devant tous ses concurrents directs. "En plus la qualification à Melbourne était tout sauf facile avec la pluie. Donc ce n’était pas sans stress, mais c’était quand même agréable."

Lit-il les articles parus sur lui, dans le journal ou sur internet ? Si oui, c’est purement par hasard. "Si je suis sur internet et que je tombe sur un article qui parle de moi, alors je le lis pour voir si c’est vrai. Mais je ne les cherche pas."

Mais ce qu’il lit sur lui ne va pas le perturber ou le contrarier, car il affirme que cela lui est égal. Seul comptent son travail, son pilotage, ses performances. "Je n’ai pas besoin de savoir ce que les gens écrivent sur moi, peu importe que ce soit positif ou négatif. Je me concentre sur ce que je dois faire dans la voiture et c’est tout."

Les médias ne lui mettront donc pas de pression supplémentaire, car le jeune français confie qu’il a toujours de la pression, afin de réussir. Il n’a donc pas besoin des médias pour lui en rajouter. "J’ai déjà de la pression. Tout le monde en Formule 1 est sous pression. Mais je ne laisse pas les médias me mettre de la pression."