Berger ne critique pas la stratégie de Ferrari

Contrairement à de nombreuses personnalités de la Formule 1, Gerhard Berger a refusé de rejoindre ceux qui ont critiqué ouvertement la stratégie de Ferrari lors du dernier Grand Prix, en grande partie responsable de la perte du titre pour Fernando Alonso.

Ancien pilote Ferrari, mais aussi patron d’écurie pendant quelques années avec Toro Rosso, l’Autrichien connait bien la difficulté, la science et l’art de la stratégie en F1. "Après coup, quand vous disposez de toutes les informations en main et que vous avez le temps d’y repenser, vous êtes toujours plus intelligent. C’est facile de critiquer Ferrari après la course mais il est incroyablement difficile de faire le bon choix au moment crucial," commente Berger.

Si Ferrari doit être critiquée, c’est pour ne pas avoir donné une assez bonne voiture à Alonso, capable de dépasser une voiture moins compétitive que la Renault de Petrov. Et il ajoute aussi : "cela ne doit pas arriver pour une équipe comme Ferrari que Renault ait réussi à développer un bien meilleur F-duct. Le F-duct est une chose que tout le monde connaissait bien à la fin de la saison."

L’Autrichien conclut en prédisant une longue période de domination pour Red Bull. "Ils ne seront pas battus tant qu’ils auront Adrian Newey avec eux. Que peuvent faire Ferrari, McLaren ou Mercedes dans cette situation ? Personnellement je tenterai de débaucher Newey. Ça c’est pour le côté aérodynamique surtout. Si j’étais un concurrent de Red Bull, je ferai tout ce que je peux politiquement pour réduire l’importance de l’aérodynamique. Aujourd’hui, on tente seulement de le faire avec l’argument de réduire les coûts des souffleries."