Bakou veut renégocier son contrat
Trop cher, même pour l’Azerbaïdjan
Il semble terminé le temps où la Formule 1 pouvait exiger jusqu’à 40 millions d’euros par an à un pays et / ou un circuit pour organiser son Grand Prix.
C’était le cas récemment pour Singapour mais aussi Bakou, qui accueille le Grand Prix d’Azerbaïdjan depuis trois ans.
Ces contrats très lucratifs signés par Bernie Ecclestone sont remis en cause, y compris par les pays les plus riches.
L’Azerbaïdjan avait signé pour 10 ans mais a la possibilité de sortir au bout de 5 ans, du moment que les promoteurs préviennent deux ans à l’avance. Donc cette année.
"Nous voulons garder la course," indique le promoteur, Arif Rahimov, "mais nous voulons renégocier. Nous allons voir ce que cela va donner."
Rahimov parle évidemment du prix du plateau puisqu’il se dit "très satisfait" du reste.
"Le Grand Prix nous a apporté exactement ce que nous espérions. Le tourisme a cru de 20%. Cette année nous avions 80.000 spectateurs et ce chiffre ne va cesser de croitre à un bon rythme."