Bakou se prépare à l’arrivée de la Formule 1
Ce sera un défi pour les pilotes
Un temps envisagé pour la saison 2015, le circuit de Bakou en Azerbaïdjan ne dévoilera ses courbes aux pilotes que l’année prochaine. En 6007 mètres et 20 virages, le tracé passera par le vieux centre-ville et offrira des vitesses de pointe de l’ordre de 340 km/h.
« Bakou est sur les rails, le projet est quasiment terminé, affirme Chingiz Mehdiyev, directeur des opérations pour le Grand Prix de Bakou. Nous sommes en phase d’homologation et nous pourrons ensuite nous attaquer à la construction à proprement parler. Certains travaux doivent encore être réalisés parce que notre course se déroule en ville et nous allons bientôt commander les grillages, comme ça nous serons totalement prêts en avance. »
« Comme le circuit est en fait au cœur de la ville et longe également la côte, je pense donc que la course sera fantastique. Elle fait aussi le tour de la vieille ville et propose des virages abrupts, des montées et des descentes. Je crois que ce sera un défi pour les pilotes. »
L’Azerbaïdjan n’a à priori qu’une petite culture automobile, mais le Grand Prix devrait justement placer le pays sous les feux de la rampe et en faire un nouveau marché potentiellement lucratif.
« C’est très important pour nous d’apparaître sur la carte du sport, déclare le ministre de la jeunesse et des sports Azad Rahimov, que notre pays se montre aux yeux du monde et que les jeunes gens s’enthousiasment. C’est très intéressant en fait, nous sommes un pays très sportif, notre population est très jeune : 66% des gens vivant en Azerbaïdjan ont moins de 55 ans. »
Bakou organise actuellement la première édition des Jeux Européens, et si l’accueil de la Formule 1 n’est qu’une étape dans le projet du pays pour étendre ses ambitions sportives, c’est bien elle qui attire tous les regards. Et quand on demande à Mehdiyev comment il espère qualifier le Grand Prix de Bakou après son édition 2016, il se montre optimiste : « une des meilleures courses au monde. »