Alonso veut créer la surprise à Monaco

Fernando Alonso était ravi de finir à la deuxième place du Grand Prix d’Espagne devant son public. L’objectif du podium a été atteint, pour son plus grand bonheur. Ce bon résultat augure bien du week-end monégasque même si Monaco reste toujours une loterie.

"Ce fut très excitant pour moi de courir en Espagne au volant d’une Ferrari pour la première fois. Il y avait tant de vestes et de casquettes rouges dans les tribunes, c’était fantastique et je pense que cette fois, j’ai ressenti la passion des supporters comme jamais auparavant à Barcelone. J’étais vraiment content d’être sur le podium, même si ce n’était pas sur la plus haute marche" se souvient Alonso.

La Ferrari F10 a progressé, même si elle reste encore un cran sous les Red Bull. "Du point de vue technique, notre F10 s’est comportée comme nous l’attendions. Les nouveautés apportées ont fourni le niveau de performances espéré, mais c’est vrai aussi que d’autres équipes ont encore plus progressé, au moins sur ce type de circuit. Je suis convaincu que cette année, la hiérarchie entre les équipes va changer assez régulièrement selon les circuits et celui de Barcelone ne nous a sans doute pas autant convenu que ça" précise l’Espagnol.

Monaco est un circuit de pilotes, qu’Alonso adore. Il aimerait bien créer la surprise en Principauté. "Le Grand Prix de Monaco est une épreuve unique du calendrier. Tous les pilotes veulent gagner ici, les équipes et les sponsors veulent être particulièrement bien vus sur le circuit le plus célèbre du monde. Il attire encore plus l’attention des médias qu’à l’habitude. Habituellement sur cette piste, il y a des surprises côté technique. Dans le passé, nous avons vu des voitures se montrer compétitives ici alors qu’elles ne l’étaient pas autant ailleurs, difficile de faire des prévisions... Peut-être que nous pourrions être un de ceux qui créeront la surprise, étant donné que certains nous éliminent déjà de la course au titre !"

Fernando a un petit mot sur le trafic, 24 voitures en piste, cela inquiète beaucoup... "J’ai entendu beaucoup de choses à ce sujet. C’est vrai que c’était déjà un problème quand nous étions 20, maintenant on est quatre de plus. Il faut essayer de voir cela comme un défi supplémentaire, nous allons devoir être encore plus prudents pour dépasser, tout en évitant de perdre trop de temps, autant en qualifications qu’en course. Ce sera aussi un défi pour les ingénieurs qui vont devoir trouver les meilleurs moments pour nous envoyer en piste en qualifications."