Alonso satisfait des progrès de Ferrari

Fernando Alonso était énervé et inquiet la semaine dernière après les qualifications, mais aujourd’hui cela va mieux et il est rassuré par la forme des Ferrari. "Je crois que nous avons fait un pas en avant dans cette course. Nous sommes plus compétitifs que nous l’étions à Silverstone, où nous étions 1 seconde 5 plus lents, en essais libres, mais aussi en Q1 et Q2. Ce n’était pas le cas aujourd’hui."

L’Espagnol est satisfait des progrès mais prévient qu’il faut continuer dans cette voie car il y a encore du travail à faire. "Donc l’équipe a clairement fait un pas en avant et nous sommes revenus à un bon niveau de compétitivité. Nous devons nous améliorer, oui, ça ne fait aucun doute."

Alonso explique qu’il se tourne vers la course en étant bien plus optimiste que la semaine dernière, car il sait que sa voiture marche mieux. "Nous n’étions pas les plus rapides avant, surtout le samedi. Nous ne sommes pas les plus rapides maintenant, mais nous sommes plus confiants et optimistes pour demain, parce que la voiture fonctionne d’une manière plus normale."

Concernant le choix de Ferrari de se qualifier en pneus mediums, Alonso le justifie en prenant pour référence les chronos de leurs adversaires : "Quand ils ont attaqué en Q3, nous avons vu 1.29.3, ce qui est un peu trop rapide pour nous."

"Donc, comme on s’y attendait plus ou moins, on savait qu’avec les pneus tendres on pourrait se qualifier 5è ou 6è, et 7è ou 8è avec les pneus mediums", précise Alonso, pour qui être 6è ou 8è ne fait pas de grande différence.

Le pilote Ferrari ne sait pas encore si la stratégie adoptée par Ferrari est la bonne, il ne verra le résultat que demain en course. "En terme de stratégie, ce n’est pas encore clair quelle sera la meilleure. Nous le découvrirons demain."

"Peu importe les pneus que vous avez, si vous êtes rapides vous serez sur le podium ou gagnerez la course. Si vous n’êtes pas rapides, peu importe le pneu, vous ne serez pas dans les points. Donc on se concentre sur le rythme demain, pas les pneus ou la stratégie", conclut Alonso.