Alonso s’accomodera de n’importe quel équipier

Alors qu’un journaliste lui demandait, en parlant de « deux pilotes numéro 1 », s’il craignait l’arrivée de Raikkonen chez Ferrari, Alonso a expliqué que le concept de numéro 1 n’existait pas au sein de la Scuderia Ferrari.

« Quand Felipe et moi arrivons en Australie pour la première course, nous sommes à égalité, avec la même voiture » explique Alonso. « Seulement vers la fin de saison, si de nouvelles améliorations sont disponibles pour une seule voiture, elles vont au pilote qui a le plus de points. J’ai eu de la chance ces dernières années que ce soit moi ».

L’Espagnol a aussi rappelé que lorsque Raikkonen et Massa faisaient équipe, c’est ce dernier qui était devant à la fin de saison en 2008. « Donc, qui que ce soit qui conduira pour Ferrari l’an prochain, l’essentiel sera d’améliorer la voiture parce que les deux pilotes qui ont la meilleure voiture ont les meilleures chances et je n’ai pas peur de mon futur équipier quel qu’il soit, du moment que nous travaillons autant que possible pour amener Ferrari à la première place ».

« La pause estivale est le moment où les rumeurs commencent et je n’aime pas que l’on parle de mon futur équipier, tout d’abord parce que c’est un manque de respect pour Felipe si je commente à ce sujet » se désole Alonso. « Nous avons fait un bon travail d’équipe pendant quatre ans. Avec tous mes équipiers, il y a toujours eu ce sens du travail d’équipe, même chez McLaren, il n’y avait pas de problème avec mon équipier, mais avec la manière dont nous étions managés. Quoiqu’il arrive, que ce soit avec ou sans Felipe, nous ferons le maximum pour tous travailler ensemble au mieux ».

En attendant 2014, la saison actuelle reprend ce week-end à Spa-Francorchamps, et le double champion du monde s’inquiète du manque de réussite qu’il rencontre en Belgique. « Après un bon nombre d’années en Formule 1, je n’ai jamais eu un bon dimanche ici et j’aimerais enfin avoir un bon résultat ».

« Je pense que nos attentes peuvent être élevées puisque cette piste requiert différents niveaux d’appui aérodynamique et des réglages précis, et notre préparation a été excellente. Pour ma part je me donne 10/10 tant physiquement que d’un point de vue de motivation et de détermination, l’équipe a très bien travaillé sur nos faiblesses vues à Silverstone, donc tout est en place pour faire de bonnes choses ici ».

Alonso ne veut pas s’avancer quant aux chances de la Scuderia de remporter les titres : « nous devrons attendre le Brésil, mais si nous n’y arrivons pas ça ne sera pas faute de tout donner. La situation actuelle est que nous devons trouver les solutions pour trouver les trois ou quatre dixièmes qui nous manquent comme nous l’avons dit, Felipe, Domenicali et moi ».

« Je crois à cent pour cent que tôt ou tard nous y arriverons. Juillet n’était pas notre meilleure période, mais cette situation peut changer immédiatement si nous trouvons quelque chose qui fait mieux fonctionner la voiture. Nous essayerons jusqu’au bout comme nous l’avons toujours fait, de nous battre jusqu’au dernier tour de la dernière course. Je ne vois pas pourquoi nous ne ferions pas ça cette année encore » conclut Alonso.