Alonso pense beaucoup à la prochaine course

Comme tous les membres de la Scuderia Ferrari, Fernando Alonso est désormais en vacances. Avant de faire ses valises, le champion espagnol a passé quelques jours à Maranello pour travailler avec les ingénieurs sur les futurs développements de la F10 et sur la direction à suivre avec la monoplace de l’année prochaine.

Alonso avoue toutefois qu’il aura bien du mal à ne pas penser à la F1 durant ses deux semaines de pause obligatoire. "Il me sera impossible de déconnecter mon cerveau complètement durant ces deux semaines. Je vais bien sûr essayer de me relaxer et faire un peu de sport, mais au moins une fois par jour, ne fut-ce que pendant 10 minutes, je vais inévitablement penser à la prochaine course en Belgique."

"Après quelques courses malchanceuses, pour diverses raisons, nous sommes de retour sur la bonne voie. La voiture a considérablement évolué et cela me rend bien plus optimiste. L’équipe a aussi gagné en confiance. Nous aurons quelques petites nouveautés à Spa et nous espérons qu’elles nous feront progresser un peu plus. Les autres vont faire la même chose et cela signifie que nous devons mieux travailler qu’eux et développer la voiture plus rapidement," poursuit Fernando Alonso.

Le pilote espagnol pense avoir rétabli sa situation dans le championnat des pilotes. "Nous avons disputé deux courses normales et nous sommes à nouveau dans la course pour le titre. C’est vrai que nous sommes toujours derrière eux et qu’il est préférable d’être devant, mais je suis persuadé que lors du sprint final, lors des deux ou trois dernières courses, nous serons plus proches de la tête du classement que maintenant."

Quels sont les pilotes que Fernando Alonso craint le plus ? "Il est difficile de dire qui seront nos principaux rivaux. Nous sommes tous de force égale. Peut-être que Button, Hamilton et moi allons aborder la dernière ligne droite plus calmement, car nous avons déjà été champions du monde. Mes chances de vaincre ? Je dirais qu’elles sont de 50%, ce qui est l’état normal des choses," ajoute-t-il.

Ce qui pourrait contrarier très fortement les projets de Fernando Alonso et de Ferrari, c’est la réunion du Conseil Mondial de la FIA du 8 septembre au cours de laquelle de nouvelles sanctions pourraient leur être infligées à la suite des consignes d’équipe données en Hongrie.

"Il faut que nous attendions leur décision avec confiance en espérant que celle-ci nous soit favorable. Nous les pilotes, et les ingénieurs, nous devons nous concentrer sur la voiture et sur notre travail. Il faut que nous signions des résultats sur la piste," conclut le pilote espagnol.