Alonso note des progrès sur la F2012

Mais il reste 80% de la voiture à comprendre

Par Franck Drui

10 février 2012 - 18:37
Alonso note des progrès sur la F2012

La semaine de Ferrari a été plutôt difficile même si elle s’est mieux terminée sur le plan des chronos. La Scuderia ne comprend pas encore totalement sa voiture, procédant pas à pas et à aussi rencontré des problèmes de fiabilité, au niveau de l’hydraulique et du système électrique.

Alonso a noté des progrès sur les quatre jours mais attend beaucoup plus à Barcelone. "Il y a encore beaucoup de chemin avant Melbourne, il nous reste encore des jours de tests à faire. Le progrès fait pendant ces 4 jours a été important même si ce n’est pas en termes de performances ou de temps, nous comprenons mieux notre voiture. Nous arriverons à Barcelone bien mieux préparés, c’est ce que Pat Fry a aussi voulu dire hier : nous sommes arrivés avec une idée de la voiture à Jerez et elle n’était peut-être pas exactement comme cela. Nous avons travaillé et trouvé de la performance, un peu plus de confiance dans la voiture donc à Barcelone nous aurons un bien meilleur point de départ."

Ferrari a procédé à de nombreux tests et pourtant Alonso estime que seul 20% de la monoplace est connu. "Il est encore tôt, il faut que nous comprenions mieux la voiture. Peut-être qu’on en comprend quelque chose comme 20%. Les prochains jours, il faudra trouver le reste, notamment sur les réglages car nous ne les avons quasiment pas abordés avec tous nos tests aéros à vitesse constante et d’autres encore. Vraiment, avec les réglages, il y aura bien plus à venir."

Le calendrier est serré. "Il n’y a plus que deux séances, une de moins que l’an passé. A Barcelone il faudra donc maximiser le temps de piste car c’est peut-être le seul point négatif du jour. Nous n’avons fait que 39 tours en 8 heures. A Barcelone, il faudra être sur un rythme de 100 par jour minimum. Nous devrons améliorer l’aérodynamique et la fiabilité par contre."

Avant de partir du circuit, Alonso a lâché une info positive : cela va beaucoup mieux entre sa voiture et les Pirelli, le point noir de la Scuderia l’an passé. "C’est un des points forts découverts sur notre voiture, on peut enfin extraire le maximum des pneus dès le premier tour."

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