Alonso n’est pas affecté par les déclarations de Vettel et Hamilton
De la langue de bois des deux côtés ?
Fernando Alonso, c’est entendu, aimerait bien piloter une Ferrari ou une Mercedes l’an prochain pour redevenir champion du monde. Le problème, c’est que ni Lewis Hamilton ni Sebastian Vettel n’aimeraient avoir l’Espagnol comme coéquipier en 2018, comme ils l’ont affirmé en conférence de presse hier.
Peu impressionné par de telles déclarations, Fernando Alonso s’est montré assez ferme dans le paddock du Red Bull Ring.
« Je ne m’en soucie pas. On leur a posé une question, ils y ont répondu, et c’est ainsi. »
« Je pense que si vous demandez aux pilotes quelque chose au sujet de leurs coéquipiers et de leurs futures équipes, normalement, ils ne répondront rien. Regardez Force India, ils ont une bataille interne dans l’équipe, mais si vous leur demandez quelque chose, ils ne vont rien dire. Tout le monde dit qu’il est heureux, concentré sur le championnat. Donc c’est compréhensible. »
En somme, Fernando Alonso accuse Sebastian Vettel comme Lewis Hamilton d’avoir pratiqué de la langue de bois – ce qui ne refléterait pas leur véritable opinion. L’Espagnol conserve-t-il tout de même un sérieux espoir de rejoindre Ferrari ou Mercedes l’an prochain ? Quelle piste serait la plus sérieuse ?
« Je ne sais pas » a répondu laconiquement l’ancien pilote Renault.
Flavio Briatore, qui suit de près sa carrière, a pourtant été vu en intenses discussions avec plusieurs équipes à Bakou, il y a deux semaines. Mais Fernando Alonso préfère botter en touche.
« Flavio a des amis à Bakou, il était l’un des promoteurs de la course, donc c’est normal qu’on lui demande des informations à propos du futur. Mais je ne pense pas que quiconque parmi nous ait déjà fait un choix clair. Nous n’avons encore rien à dire. Nous travaillons sur divers plans, le plan A, le plan B, le plan C, et tous ces plans vont être positifs et avec des options pour gagner immédiatement l’an prochain » assure, bien optimiste, Alonso.