Allan McNish voit la F1 d’un oeil différent
Depuis qu’il a été le 4e commissaire à Monaco
L’Ecossais Allan McNish, ex-pilote de F1, a officié en tant que 4e commissaire la semaine passée à Monaco et c’est une expérience qu’il n’est pas près d’oublier. Il a en effet découvert l’envers du décor et désormais il ne verra plus les choses de la même façon.
"Cela a quelque peu changé mon opinion sur la façon dont les choses fonctionnent," commente le pilote britannique. "Lorsque vous êtes pilotes et que vous êtes convoqué chez les commissaires, c’est souvent négatif pour vous. A chaque fois que j’ai été convoqué par eux, ce n’était jamais pour recevoir des félicitations. Mais maintenant je comprends qu’ils ont une vue globale des choses et pas seulement ce qu’un pilote peut voir à travers sa visière."
"En F1, il y a quatre commissaires et l’un d’eux est un pilote. Les trois autres sont des commissaires de très haut niveau. Ce sont des gars qui ont sans aucun doute une très grande expérience. Il faut une unanimité des quatre commissaires pour qu’une décision soit prise. Cette expérience m’a ouvert les yeux. Les commissaires disposent d’une très grande quantité de données, comme différentes vidéos et les données de la télémétrie. Je n’ai pas seulement apprécié le travail des commissaires, mais aussi celui du directeur de course Charlie Whiting et d’autres aspects encore. Cela a été une illumination pour moi de voir ce qui se passe de l’autre côté du rideau," ajoute McNish.
Quelques heures avant qu’il soit officialisé en tant que quatrième commissaire pour le Grand Prix de Monaco, la FIA avait diffusé un communiqué pour nous dire que ce rôle avait été confié à Alain Prost. Que s’est-il passé au juste ?
"Je savais qu’Alain ne pouvait pas le faire, mais je ne sais pas ce qui s’est passé. La FIA m’a appelé et m’a demandé si je pouvais assurer cette mission. Cela entrait quelque peu en conflit avec mes activités prévues pour Audi, mais je n’avais pas beaucoup de route à faire pour accomplir ma mission puisqu’il me fallait seulement cinq minutes à pieds pour rejoindre le paddock," précise McNish.