Abiteboul : Renault a recruté chez Mercedes et a besoin de cadors en aéro
Les progrès continuent au sein de la marque au Losange
Cyril Abiteboul tire un bon bilan du début de saison de Renault F1, notamment du côté moteur. Les progrès sont évidents pour le V6 français selon le directeur général de Renault Sport, qui en profite pour annoncer des changements à venir dans les prochaines semaines.
Lorsque Jean-Louis Moncet (AutoPlus) lui demande les hauts et les bas de ce début de saison, il répond : "En haut, un moteur qui s’améliore, et je ne peux pas m’empêcher d’avoir une sensibilité sur le sujet parce que ça fait un an et demi que je suis revenu et que nous avons été très attaqués sur le moteur. Et puis, il y a eu nos premiers points !"
"On s’est trouvé au plus bas à Shanghai : terminer dernier, je ne crois pas que ce soit arrivé à l’équipe d’Enstone. En revanche, il y avait une Red Bull - Renault sur le podium, c’était rassurant pour nous tous. Franchement, on est là où on pensait être."
Il y a ensuite eu la victoire du moteur français au sein de la RB12 en Espagne. Mais Abiteboul sait qu’il faut continuer à progresser et révèle des changements à venir à la fin du mois dans l’organisation.
"Concernant Viry-Châtillon, nous avons fait le choix de Rémi Taffin pour diriger. Faire des choix, c’est aussi renoncer à d’autres personnes. Il fallait tourner la page, trouver un chef de file, un ambassadeur de Viry. Il y aura un nouvel organigramme complet fin juin. Une partie est en place. On a déjà accueilli Frédéric Justet, qui était à la conception mécanique, on a aussi recruté des gens de Mercedes... dont je tairais les noms. Deux personnes, sur des secteurs très spécifiques. Et je n’ai pas honte de l’avoir fait..."
Le nouveau moteur évolué qui a fait son apparition à Monaco n’est qu’une étape vers la suite.
"Nous avons dès maintenant des solutions qui tournent au banc d’essais pour 2017, nous avons renforcé notre département ’Performances’."
Parallèlement, le plus gros chantier se trouve maintenant du côté de la monoplace de l’équipe d’usine. Les recrutements sont en cours.
"En aéro, il nous faut des cadors, il faut qu’on grossisse. Nous sommes en train de le faire. Nous devions recruter cent cinquante personnes à Enstone et beaucoup d’entre elles pour l’aéro."