Les pilotes M-Sport confiants après des essais en Sardaigne

Evans et Tänak sont prêts à en découdre

Par Franck Drui

7 juin 2015 - 17:53

Les pilotes M-Sport Elfyn Evans et Ott Tänak ont eu une occasion supplémentaire de préparer au mieux le Rallye Italia Sardegna (11-14 juin) grâce à une séance d’essai sur l’île.

L’étape sarde du Championnat du Monde des Rallyes ne sera que la deuxième occasion de voir en course la dernière génération de la Ford Fiesta RS WRC. Les pilotes ont donc eu l’occasion de prendre part à une nouvelle séance d’essais afin de s’habituer au pilotage de cette monture.

Elfyn Evans a fait le choix de ne pas revenir au Royaume-Uni après ces essais, s’acclimatant aux conditions sardes avant de prendre part au rallye. Alors que l’été hésite à venir s’installer sur le nord de l’Europe, l’île méditerranéenne bénéficie de conditions plus que clémentes, avec 32°C affiché au thermomètre dans la semaine.

Le Gallois a de bons souvenirs de cette épreuve puisque c ‘est là qu’il a disputé sa première épreuve en World Rally Car, en 2013. Il y avait remplacé Nasser Al-Attiyah et avait terminé, à la surprise générale, à la sixième place. Il avait encore fait mieux en 2014, avec une cinquième place.

« C’est un rallye difficile. Mais je l’aime beaucoup et j’ai donc hâte d’y être », explique Evans. « C’est un sacré défi pour les hommes et la mécanique. Mais le team a fait de très bons débuts avec la nouvelle version de la voiture au Portugal. Nous avons donc le potentiel pour une bonne performance en Sardaigne. »

Tänak a lui aussi de bons repères en Sardaigne, il y était monté sur le podium en 2012. Et, en 2011, il s’y était imposé en S-WRC. Après sa cinquième place au Portugal, il vise un nouveau podium.

« Il faut qu’on y aille et qu’on profite, avec cette voiture c’est devenu plus facile et plus agréable de bien piloter », explique l’Estonien. « Il faut que l’on fasse de bonnes reconnaissances et voir si le ressenti est bon. Si on a de bonnes sensations, alors on pourra attaquer plus franchement. J’aimerais faire aussi bien, voire mieux, qu’au Portugal. Il faut que l’on garde la confiance que l’on a accumulée et qu’on continue dans cette voie. »