Andreucci impatient de prendre le départ de Sanremo

Entretien avec le pilote italien

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8 octobre 2012 - 14:03
Andreucci impatient de prendre le (...)

Paolo Andreucci, champion italien des rallyes sur Peugeot, parle de ses objectifs de victoire pour son retour en IRC à Sanremo.

Que faut-il pour remporter ce rallye ?

C’est un rallye très difficile : je l’ai gagné deux fois et à chaque occasion, vous avez vraiment un sentiment de fierté. Vous devez avoir une certaine sensibilité au changement de la météo et d’adhérence je pense ; c’est un rallye très changeant et si vous pouvez bien vous adapter aux différentes circonstances et que vous faites le bon choix concernant les pneumatiques, alors vous êtes bien placés pour signer un gros résultat.

En tant que pilote italien, qu’est-ce que cette participation veut dire pour vous ?

Sanremo est très spécial, parce qu’en étant pilote italien, il s’agit juste d’une épreuve légendaire et toute notre histoire au championnat du monde est ici. C’est l’un des rallyes les plus difficiles en Italie - peut-être le plus difficile en réalité - donc prendre le départ signifie beaucoup pour moi. Je suis vraiment impatient d’y être, comme toujours.

Comment allez-vous vous y préparer ?

Simplement de façon habituelle. C’est important d’avoir de bonnes reconnaissances et s’assurer que les notes sont justes mais vous ne pouvez vous préparer que jusqu’à un certain point : à Sanremo, beaucoup de choses se résument aux conditions météo du moment. Vous avez juste à piloter avec votre instinct, mais si vous étudiez l’itinéraire avec soin, vous pouvez avoir une bonne idée de ce que les conditions sont susceptibles d’être.

Quels sont les principaux défis ?

Probablement que le plus grand défi est la météo. Vous pouvez avoir de la pluie ou du brouillard, ou même une route totalement sèche - ou peut-être une combinaison des trois. Dans la région autour de Sanremo, la météo est difficile à prévoir, donc vous devez vous attendre à tout. La spéciale de nuit est aussi toujours un gros défi : quelque chose semble s’y passer tous les ans.

Quels sont vos meilleurs et pires souvenirs de Sanremo ? Et pourquoi ?

Mon meilleur souvenir a été de gagner là-bas pour la seconde fois en 2010 avec la Peugeot 207. Ce fut un rallye très excitant où j’avais une avance de moins d’une seconde avec trois spéciales qui restaient à disputer et où nous nous sommes battus à fond sur la fin.

Le pire remonte à 1997 ; nous étions en tête devant tous les habitués du championnat du monde avec la Renault Mégane, mais nous avons dû abandonner après avoir coupé un virage et quelque chose s’était cassé : c’était incroyablement décevant.

Et enfin, pour les fans, avez-vous un endroit à leur conseiller pour venir manger durant le rallye ?

Il y a une atmosphère spéciale au Ristorante Dall’Ava à San Romolo : c’est le lieu où aller pour tous les fans de rallye. Quand je suis en ville, je mange normalement dans l’un des restaurants près du port. Ils sont tous vraiment bons : c’est très difficile de mal manger à Sanremo !

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