Pourquoi Alonso est le pilote qui a peut-être le plus impressionné Lawson en F1

Il a été très gentiment accueilli dans le paddock F1

Par Alexandre C.

1er janvier 2024 - 14:42
Pourquoi Alonso est le pilote qui a (…)

Liam Lawson ne s’attendait pas à disputer 5 Grands Prix cette année ; et pourtant, le Néo-Aélandais d’AlphaTauri a fait mieux que boucher les trous pendant l’absence, sur blessure, de Daniel Ricciardo.

Le pilote AlphaTauri, dans le déluge de Zandvoort, s’est tout de suite montré propre et au niveau.

Comment se sont passés ces débuts en F1 dans le paddock ? Surtout, quel accueil a reçu Lawson de la part de ses collègues à Zandvoort ? Et quel pilote lui a fait la plus forte impression en particulier ?

« Tout le monde, en dehors de la voiture, a été très accueillant et gentil, ce qui est vraiment cool. Je pense que je n’en attendais peut-être pas autant. »

« Je n’ai pas fait la course contre quelqu’un vraiment en piste... mais il y a vraiment une différence avec des gars comme Fernando. Son positionnement de la voiture sur la piste est juste, très intelligent. Il est très expérimenté et cela se voit à chaque fois que l’on court avec lui. En essais libres à Monza, c’était à la fin de la séance, nous étions roue contre roue et des gars comme lui, qui sont aussi expérimentés, semblent toujours mettre la voiture au bon endroit. »

« On en a un peu parlé après la séance. Je pense avoir parlé à la plupart des pilotes. Évidemment, Fernando et Lewis… j’ai grandi en les regardant quand j’étais enfant, alors c’est vraiment cool de pouvoir parler avec eux. Mais à la fin, je veux juste faire la course avec ces gars-là. »

Lawson n’était pas le premier Néo-Zélandais à rouler en F1. Il y a eu Brendon Hartley il y a quelques années, aussi avec Toro Rosso. Le nom qui se détache le plus cependant dans l’histoire du sport auto néo-zélandais, c’est peut-être celui de Bruce McLaren... Mais qui seraient les héros néo-zélandais actuels de Liam Lawson ? Scott Dixon, le pilote IndyCar, aussi Néo-Zélandais, en fait-il partie ?

« Avoir cette histoire (dans le sport auto) qui remonte aussi loin est très, très cool pour la Nouvelle-Zélande et c’est quelque chose que j’apprécie énormément. »

« J’ai lu le livre de Scott (Dixon) quand j’étais beaucoup plus jeune, tout comme celui de Lewis Hamilton. Lewis était mon héros ultime quand j’étais très, très jeune. Je ne lisais pas vraiment à l’époque. Les seuls livres que je lisais étaient des biographies de pilotes, alors j’ai aussi lu le livre de Lewis quand j’étais enfant. »

« Et Nick Cassidy ? Il est 100% assez bon pour la Formule 1. »

Lawson dit avoir lu le livre de Lewis Hamilton : le pilote Mercedes est-il un modèle d’inspiration aussi pour lui ?

« Oui, très, très inspirant. Je pense aussi que Red Bull était une équipe que j’aimais. C’était mon équipe préférée quand j’étais enfant, à cause de l’apparence de la voiture. La voiture était vraiment cool et quand vous êtes enfant, cela vous attire, mais aussi parce qu’ils étaient si dominants. »

« Mais d’une certaine manière, on soutient toujours l’outsider et Lewis, chez McLaren, était quelqu’un qui m’inspirait beaucoup. Je dirais qu’il était mon préféré quand j’étais enfant. »

Quant à Brendon Hartley, le dernier Néo-Zélandais à avoir couru en F1 avant Lawson, et lui aussi ancien pilote Toro Rosso/AlphaTauri (entre 2017 et 2018), s’est-il porté volontaire pour conseiller au mieux son compatriote ? En quoi a-t-il inspiré Liam Lawson ?

« Une grande partie de la raison pour laquelle c’est très important pour moi (de courir en F1) est que, depuis que je suis enfant, nous avons cette impression, en Nouvelle-Zélande, qu’il est impossible d’aller en Formule 1. Lorsque j’étais enfant et que je disais aux pilotes que j’admirais que je voulais devenir pilote de Formule 1, la réponse était "c’est impossible, tu ne peux pas faire ça". Aujourd’hui, lorsque je vais sur un circuit de karting en Nouvelle-Zélande et que je parle à des enfants de huit ans, je leur dis : Où voulez-vous courir quand vous serez plus grands ? Et ils me répondent : "J’aimerais être pilote de Formule 1, mais c’est impossible". On leur répond : "Tu as huit ans". Pour commencer, on ne peut pas dire à un enfant de huit ans ce qu’il peut ou ne peut pas faire. »

« À huit ans, on peut croire ce que l’on veut. C’est en tout cas ce que j’ai fait à cet âge. Je pense donc que Brendon a contribué à montrer qu’il est encore possible d’être là en F1… et c’est aussi ce que j’essaie de faire en même temps, montrer qu’au fond, c’est possible d’arriver en F1 en venant de Nouvelle-Zélande. C’est peut-être très difficile, mais c’est tout à fait possible. »

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