Wehrlein bat une Sauber, Ocon malchanceux aux stands

La Manor manquait d’appuis pour bien figurer à Singapour. Au rayon des rares satisfactions, notons tout de même que Pascal Wehrlein, 16e, a réussi à battre Marcus Ericsson.

L’Allemand a tout de même apprécié son premier week-end singapourien. « Eh bien, nous avons dit tout le week-end que ce n’était pas notre piste, mais de toute façon, nous sommes 16e, et avec une Sauber derrière moi, donc ce n’était pas si mauvais. J’ai adoré cette course entièrement la nuit et j’en suis assez heureux. »

« C’était vraiment la course la plus difficile de la saison. J’ai poussé fort du début à la fin, mais en particulier à partir du milieu de la course, pour s’assurer de garder Ericsson derrière. Etant donné notre performance le reste du week-end, nous ne nous attendions pas à avoir le rythme pour faire cela. J’ai aussi roulé en ultratendres durant 26 tours sur le dernier relais. Je devais les faire marcher, et je l’ai fait, donc encore une fois, j’en suis très heureux. »

18e de la course, Estéban Ocon n’a pas réussi à finir dans les encablures de son coéquipier. Mais il a joué de malchance sur la piste comme aux stands. « Au départ, j’ai réussi à éviter les débris provoqués par l’incident d’Hulkenberg, mais après cela, j’ai eu une pénalité pour avoir dépassé sous voiture de sécurité. J’ai pris cette pénalité lors de mon premier arrêt mais l’arrêt est devenu encore plus problématique quand il y a eu un problème pour fixer la roue. J’ai perdu beaucoup de temps et c’était très frustrant, parce que je n’avais plus rien à faire si ce n’est me concentrer pour finir la course. Ensuite, il y a eu un deuxième arrêt difficile… »

Le Normand a tout de même connu sa première course de nuit en F1, sur un circuit particulièrement tortueux qui plus est. «  Oui, Singapour est un endroit vraiment spécial, et un Grand Prix spectaculaire, et bien que je n’aie pas profité de cette opportunité pour montrer nos forces ici, je garde quelques bons souvenirs et bonnes expériences avec moi. C’est la 3e fois que je vois l’arrivée maintenant et j’ai encore six courses à bien travailler : c’est ce que nous ferons en Malaisie, dans deux semaines. »