Wehrlein a-t-il une autre raison à son absence ?

Remis de sa blessure au dos, Pascal Wehrlein a décidé de ne pas participer au Grand Prix d’Australie après les essais libres, ne se jugeant pas assez en forme pour résister aux contraintes imposées par les nouvelles monoplaces pendant toute la longueur de la course. Alors que Sauber a annoncé hier son remplacement par Antonio Giovinazzi pour le Grand Prix de Chine, après une belle prestation de l’Italien à Melbourne, des doutes font surface autour du forfait de Wehrlein.

Le communiqué de Sauber laisse planer le doute quant à sa participation au Grand Prix de Bahreïn, tout juste une semaine après la Chine, et malgré la déclaration du pilote qui assure qu’il veut simplement être totalement en forme, certains pensent que le problème est ailleurs.

Pour le présentateur et ancien pilote Tiff Needell, l’Allemand ne devrait pas tergiverser autant : « Wehrlein ne se pense pas assez en forme ? Vous pensez vraiment que Giovinazzi s’est posé la question de savoir s’il l’est ? »

Wehrlein avait déclaré la veille qu’il souhaitait faire les essais libres à Shanghai, avant de passer la journée d’hier dans le simulateur de Mercedes, peu avant que Sauber n’annonce son remplacement. Un timing qui laisse planer le doute bien que l’Allemand ne lésine pas sur sa préparation.

« Cela fait deux semaines qu’il s’entraîne afin d’être en condition » explique le journaliste allemand Lennart Wermke. « Il est supervisé par Josef Leberer qui était à l’époque le physio d’Ayrton Senna. Cela dit, Sauber a déclaré que Wehrlein, pourtant ambitieux, est volontaire pour ne pas courir. Sera-t-il prêt pour Bahreïn, ou la raison est-elle plus profonde ? »

Une question qu’il est légitime de se poser, tant cette absence semble étrange de la part d’un jeune pilote dont l’ambition est de se frayer jusqu’aux équipes de pointe. Toutefois, Wehrlein n’a sûrement pas envie de donner une mauvaise image en n’arrivant pas à rester performant tout au long de la course ou pire, de devoir abandonner pour raisons physiques.