Vettel revient sur sa saison 2016 avec Ferrari

Des déceptions, mais l´envie de gagner est toujours présente

Par Franck Drui

13 décembre 2016 - 09:27
Vettel revient sur sa saison 2016 (...)

Ferrari a vécu une année 2016 difficile. Alors que beaucoup étaient sûrs de voir l´équipe de Maranello terminer au moins 2e au championnat constructeurs, tout en se rapprochant dangereusement de Mercedes, la réalité a très vite brisé les espoirs de voir la domination de Mercedes inquiétée par les Rouges. L´équipe n´a même pas pu conserver sa 2e place de la saison précédente, n´ayant pas réussi à sortir vainqueur de sa lutte face à Red Bull.

Lorsque l´on compare les déclarations des responsables de Ferrari, Sergio Marchionne et Maurizio Arrivabene, aux résultats, on vient à se demander s´ils n´ont pas été beaucoup trop optimistes pour la saison 2016.

« On pourrait bien sûr répondre oui à cette question » admet Sebastian Vettel.

« Mais je crois que nous avions une très bonne structure et fait de très bons test hivernaux avant le début de la saison. Nous avions avant tout une bonne impression, qui en fin de compte ne s´est pas révélée. Durant l´année, beaucoup trop de choses nous ont fait défaut. Les pneus, l´appui aérodynamique, la fiabilité – tout cela va être travaillé. Quand on réussit en 2015 à être vice-champion du monde, on ne peut pas être satisfait de se retrouver à la 3e place en 2016. »

Le quadruple champion du monde concède que des erreurs ont été commises, mais rappelle que son équipe a eu des difficultés dans des domaines où elle ne pouvait rien faire.

« Cela a été une saison turbulente, où nous avons aussi offert des points à la concurrence. La Malaisie fut de ma faute, à Bahreïn je n´ai même pas pris le départ (abandon lors du tour de formation) – et en Autriche il y a eu des pneus endommagés. Je ne crois pas en la chance ou la poisse – mais pas mal de choses ne nous ont sûrement pas aidé. Je ne sais pas combien de fois nous avons dû changer la boîte de vitesses. Il y a eu souvent des pénalités, et cela se répercute sur la place occupée sur la grille du départ le dimanche. On n´arrive pas toujours à compenser ce handicap. Nous étions meilleurs que les résultats l´ont montré. Mais notre package n´était pas assez bon pour signer de grands résultats. »

L´Allemand a beaucoup marqué les esprits avec ses déclarations à la radio, où il a été plus virulent que de coutume, adressant même au directeur de course Charlie Whiting un cinglant "va te faire f****e", ou encore en traitant Fernando Alonso d´idiot. Le quadruple champion du monde défend son attitude.

« Mais c´est aussi humain. Lorsqu´on est continuellement à la limite, on ne reste pas toujours objectif et froid. C´est aussi ce qui fait le charme de la vie normale. Si tout était tranquille et organisé, les choses seraient alors ennuyeuses. Mansell a déjà traité Senna d´idiot à plusieurs reprises. »

Alors qu´il est connu que son coéquipier Kimi Räikkönen fuit les sessions en simulateur comme la peste, Vettel révèle qu´il a essayé d´en faire le plus possible cette année.

« Avant chaque course, je veux faire un tour dans le simulateur. J´y ai travaillé 20 fois environ. »

Certains pilotes comme Daniel Ricciardo ont laissé entendre qu´une saison de F1 comme celle de cette année avec 21 courses, était peut-être top longue et trop fatigante. Mais Vettel ne voit aucun problème à avoir autant de Grands Prix au calendrier.

« Non, je me réjouis d´être déjà au départ de la nouvelle saison aussi bien à cause des nouvelles voitures qu´à cause de la pause hivernale qui est courte. »

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