Vergne veut prouver sa valeur chez Toro Rosso

Jean-Eric Vergne va vivre sa troisième saison chez Toro Rosso en 2014 et reconnaît que la campagne 2013 n’a pas été de tout repos. Au-delà des hauts et des bas en piste, Vergne a dû subir l’effondrement de l’espoir d’un volant chez Red Bull, après que son équipier Daniel Ricciardo a été choisi pour remplacer Webber.

"La saison a été difficile, je dois dire que j’ai été malchanceux sur plusieurs courses que je n’ai pas terminées dans les points alors que je le pouvais" reconnaît le Français. "Nous avions une très bonne voiture au début de la saison, mais l’arrivée des nouveaux pneus a rendu les choses un peu plus difficiles pour nous, et nous avons enregistré une longue période sans points. C’était assez dur".

"Il y a eu évidemment l’opportunité du volant Red Bull. Ils ont choisi Daniel, ce qui était une grosse déception pour moi en tant que pilote de course. On veut gagner des courses, être champion du monde un jour, et c’est clairement l’équipe qui peut le permettre. Mais vous savez, je vois le côté positif, et si l’équipe a choisi Daniel, c’est qu’il y a des choses que je n’ai pas bien fait. Je dois essayer d’en comprendre les raisons et de faire mieux".

Vergne repartira donc pour une année avec Toro Rosso, mais cette fois en tant que leader de l’équipe, alors qu’il sera associé au jeune Daniil Kvyat.

"Le défi sera énorme au sein de Toro Rosso l’an prochain. Je suis très heureux de rester dans cette équipe et tout est possible. Rester dans l’équipe n’était pas un plan de secours, je crois vraiment en cette équipe et je veux grandir en tant que pilote en même temps qu’elle".

"J’ai eu quelques courses difficiles" se rappelle Vergne, au sujet de la période après qu’il a appris qu’il ne serait pas choisi par Red Bull. "Je pensais que je faisais un bon travail et j’enchaînais les bonnes courses avec Monaco et le Canada, et même à Silverstone tout allait bien avant que mon pneu n’explose. Puis il y a eu l’annonce de Red Bull qui a choisi Daniel pour les tests de jeunes pilotes et j’ai compris alors que ce volant ne serait pas pour moi, même si j’essayais de faire au mieux. J’ai ensuite vécu des courses difficiles en termes de rythme, et même dans l’ensemble, c’était assez difficile de surmonter ça à ce moment, j’imagine" conclut-il.