Toro Rosso s’attendait à moins souffrir en course

Des performances en retrait

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28 juillet 2013 - 17:01

Alors que Daniel Ricciardo avait réussi à hisser sa Toro Rosso en Q3 pour la troisième fois consécutive hier, la course d’aujourd’hui ne s’est pas déroulée comme prévu, et les performances de la STR8 ont plutôt été proches de ce que Jean-Eric Vergne en avait fait hier. Ce dernier termine juste devant son équipier.

« Une journée difficile aujourd’hui après avoir vu hier en qualifications, surtout avec Daniel, que la voiture avait un bon rythme mais nous avons eu des soucis en course et n’avons pas pu suivre nos rivaux habituels » explique Vergne. « J’ai fait ce que j’ai pu après mon mauvais départ, à savoir me battre pour revenir où j’étais ».

« Battre mon équipier ? Ça ne veut rien dire, surtout que nous finissons hors des points. J’aurais préféré finir derrière lui mais dans les points » commente le Français à propos de la rivalité avec Daniel Ricciardo.

« Les vacances commencent bientôt, mais je reste concentré sur la course et je m’entraînerai pour être en bonne forme et faire une bonne deuxième moitié de saison. Nous avons encore une semaine avec les ingénieurs, et nous avons beaucoup de travail ».

Pour Daniel Ricciardo, la déception fut d’autant plus grande qu’il avait atteint la dernière partie des qualifications, et qu’il doit finalement se contenter d’une anonyme treizième place, derrière son équipier.

« Dès le début, c’était évident que nous n’étions pas rapides. J’ai essayé de garder ma position mais nous étions trop lents. J’ai fait de mon mieux pour maintenir un bon rythme et faire attention aux pneus, mais aujourd’hui ce n’était pas assez bon pour marquer des points » se désole l’Australien.

« Nous avons tiré un peu plus de la voiture en qualifications hier mais c’est dur à tenir sur 70 tours. Nous avions eu du mal au Nurburgring également, donc la chaleur doit jouer un rôle » continue Ricciardo. « Nous n’avons pas pu rattraper nos rivaux aujourd’hui, manquant de vitesse avec le plein d’essence, ce qui est à l’opposé du souci que nous avions l’an dernier » conclut-il.