Todt : on ne peut pas punir Mercedes parce qu’ils ont bien travaillé

Mais il comprend les demandes de Renault et Ferrari

Par D. Thys

26 novembre 2014 - 11:19
Todt : on ne peut pas punir Mercedes

On le sait, Jean Todt, président de la FIA, essaye de faire baisser le prix des moteurs, car les petites équipes ont beaucoup de mal à payer les factures présentées par les grands constructeurs.

On parle en effet de près de 30 millions de dollars par an, ce qui représente jusqu’à 30% du budget des équipes les plus modestes.

Si la facture est aussi élevée, c’est parce que les grands constructeurs ont dû engager de très grosses sommes pour la conception des nouveaux moteurs turbocompressés et pourtant, Renault et Ferrari demandent le dégel du développement de ces moteurs afin de pouvoir se mettre au niveau du moteur Mercedes qui a dominé outrageusement cette saison.

Que pense Jean Todt de ça ? “Le gel du développement des moteurs n’a un sens que si tous les moteurs sont approximativement du même niveau. D’un autre côté, on ne peut pas punir Mercedes parce qu’ils ont fait du bon travail.”

Red Bull a récemment proposé une standardisation du ERS et d’ajouter un deuxième turbo aux moteurs V6 actuels. “Cela n’a aucun sens. Nous ne favorisons pas notre sport en nous lançant dans de telles discussions,” commente Todt.

Les coûts élevés en F1 ont provoqué la disparition de Marussia et provoqué la mise sous contrôle judiciaire de Caterham. On parle donc d’autoriser certaines grandes équipes à aligner une troisième voiture l’année prochaine, mais Jean Todt ne veut pas de cette solution.

“S’il n’y a que neuf équipes l’année prochaine, il n’y aura que 18 voitures sur la grille de départ. Nous avons déjà vu des grilles de départ en MotoGP avec seulement 16 pilotes au départ,” conclut Jean Todt.

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