Silverstone, un vrai circuit pour les moteurs

66% du tour à plein régime

Par Franck Drui

12 juillet 2017 - 17:20
Silverstone, un vrai circuit pour (...)

Avec une vitesse moyenne supérieure à 200 km/h, 66% du tour à plein régime en qualifications et 64 % en course, Silverstone est l’une des pistes les plus typées ‘moteur’ du calendrier.

On dénombre six longues périodes d’accélérations sur 5 891 mètres. La principale est la ligne droite du Hangar avec 875 mètres - 12 secondes à pleine charge. DRS ouvert, on y dépasse 320 km/h. Les autres sont l’ancienne ligne droite des stands (750 mètres), la jonction entre Stowe et Club (600 mètres), la ligne droite des stands (600 mètres) et la ligne droite de Wellington (700 mètres).

Avec les raccordements entre les courbes rapides, une réponse parfaite du turbo est primordiale à Silverstone. L’enchaînement Maggots - Becketts - Chapel s’effectue ainsi à une moyenne de 225 km/h et la vitesse n’y est jamais inférieure à 180 km/h. Le pilote doit conserver son rythme plutôt que de freiner et d’accélérer de manière répétée.

Plusieurs virages lents permettent au MGU-K de récupérer l’énergie nécessaire pour maintenir la batterie chargée. Wellington Loop et Luffield sont les plus évidents pour le faire, mais c’est également possible grâce à la décélération des monoplaces à Stowe. Les voitures y arrivent à plus de 300 km/h sur le cinquième rapport pour négocier Stowe à 180 km/h.

Le tour étant long et rapide, la consommation d’essence à Silverstone est élevée. Néanmoins, le MGU-H et le MGU-K collecteront assez d’énergie pour que toute économie ne devienne pas une préoccupation en course.

Le tracé en détail :

Silverstone figure parmi les circuits légendaires du calendrier de la F1. D’une longueur de 5891 mètres, le tour est rapide, rythmé et très physique. La voiture doit être bien équilibrée pour négocier les longues lignes droites et les changements rapides de direction que les pilotes affrontent en une minute et demie environ.

Virage 1 – Un droite négocié à plus de 280 km/h conditionnant le gauche rapide en amont du T3, une courbe serrée assez lente.

Virage 4 – Le T4 débouche sur le T5, un crochet s’ouvrant sur Wellington Straight. Celle-ci offre de belles occasions de dépassement avec le DRS.

Virage 7 – Minimiser le sous-virage à Luffield est essentiel pour avaler le plus rapidement la ligne droite menant à Copse puis la séquence entre Becketts et Stowe.

Virage 9 – Véritable défi pour les nerfs, Copse s’aborde presque en pleine accélération. De quoi en faire l’un des virages les plus redoutables de la saison.

Virage 14 – Un bon équilibre de la monoplace est primordial dans l’enchaînement de Becketts. L’entrée s’effectue à plus de 300 km/h avant de soulager l’accélérateur dans la série de virages.

Virage 16 – À près de 100 km/h, Vale est une des courbes les plus lentes du tracé avant le droit final de Club débouchant sur la ligne droite des stands.

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