Sergio Pérez est amoureux de Monza

Il y a de très bons souvenirs

Par Emmanuel Touzot

31 août 2016 - 09:40

Sergio Pérez a repris ses bonnes habitudes à Spa Francorchamps en amenant sa Force India dans les points avec une belle cinquième place. Seul bémol pour le Mexicain, avoir terminé derrière son équipier qui n’est pas passé loin du podium. En retrait, Pérez a toutefois contribué au meilleur résultat d’ensemble de l’équipe.

"Après un mois en vacances, Spa était le meilleur endroit pour revenir dans l’action. Le week-end a été très positif et la course passionnante, nous sommes maintenant à la quatrième place du championnat !" se félicite ’Checo’.

"L’Italie est l’une de mes destinations favorites, les gens sont très chaleureux et ils sont dingues de Formule 1. La passion qui émane des fans italiens me rappelle l’ambiance que nous avons rencontrée au Mexique. Il y a tellement de soutien, les gens chantent, agitent des drapeaux et de nombreuses personnes veulent des photos avec nous quand on arrive ou que l’on repart du circuit".

Le circuit de Monza a souvent souri à Sergio Pérez, et pas seulement en Formule 1 : "J’y ai de très bons souvenirs, c’est là que j’ai fait mes meilleures courses. Quand j’étais en F3, sur le même week-end, j’ai pris le départ des deux courses à la quatorzième place et j’ai remporté les deux. J’ai aussi signé un podium en Formule 1. J’ai également de très bons amis aux alentours du circuit, c’est très appréciable".

"En tant que fan de notre sport, je sais que Monza a une place à part dans l’histoire de la Formule 1. C’est l’un des circuits où la F1 devrait toujours aller. C’est très rapide et la clé d’un bon tour est de très bien freiner tout en ayant une bonne motricité en sortie de courbes. On freine très fort et la voiture bouge beaucoup, les ailerons sont très fins et il faut que la voiture soit bien équilibrée".

"On sent dans chaque virage la légèreté de la voiture car il y a peu de charge aérodynamique et c’est même difficile de garder le volant en place dans les lignes droites. Les deux virages de Lesmo sont cruciaux, il faut freiner droit et contrôler la motricité car patiner en sortie détruit les pneus. La Parabolique a perdu un peu son côté sélectif avec ces dégagements en asphalte mais il faut être très précis et utiliser l’ensemble de la piste, c’est intéressant".

Pérez visera son troisième podium de la saison en Italie, quatre ans après y être monté au volant d’une Sauber.