Sauber en F1 pour encore de nombreuses années

Peter Sauber l’affirme

Par Camille Komaël

14 juillet 2013 - 14:41
Sauber en F1 pour encore de nombreuses

Peter Sauber veut couper court à toutes rumeurs sur la fin de son équipe en F1, et il affirme ainsi que l’équipe suisse sera bien en F1 les prochaines années, malgré les difficultés financières qu’elle traverse. "Non seulement nous finirons cette saison, mais nous serons également en Formule 1 pour de nombreuses années."

Sauber reste confiant et attend d’importants accords prochainement. "Les négociations que nous menons sont proches d’aboutir à un accord. Je le redis : je suis convaincu que nous réussirons à nous sauver."

Le Suisse précise que les partenaires de l’équipe sont compréhensifs, car Sauber a jusqu’ici toujours été correct avec eux. "Nous avons été un très bon partenaire très fiable pour beaucoup, pendant des années. Je pense qu’on bénéficie de compréhension quand on se trouve dans une situation si difficile. Mais c’est clair : je suis désolé pour tous les partenaires qui attendent leur argent."

Parmi les fournisseurs qui attendraient d’être payés se trouverait Ferrari, qui fournit les moteurs à Sauber. Ferrari aurait ainsi posé un ultimatum à Sauber en leur demandant au moins une partie de l’argent, sinon ils ne les fourniraient plus. Peter Sauber dément catégoriquement ces rumeurs. "Non, c’est n’importe quoi."

Peter Sauber reconnaît néanmoins que la situation financière de l’équipe est très délicate. "La situation est sérieuse. C’est l’une des situations les plus difficiles depuis que je suis en sport auto."

Mais Sauber se rassure en expliquant que son équipe n’est pas la seule à connaître de grosses difficultés. "On doit comprendre la Formule 1 : ça devient de plus en plus gigantesque et cher. Il y a beaucoup d’équipes avec d’énormes problèmes."

Sauber est conscient des difficultés également sportives auxquelles est confrontée son équipe, et il met aussi cela sur le compte des problèmes financiers. "Nous avons débuté la saison avec une voiture trop lente. C’est le principal problème."

"Après, les problèmes financiers ont fait qu’on a pas pu la développer. Mais la course au Nürburgring était un pas en avant. On reviendra, à tous points de vue", assure-t-il.

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