Rosberg ne s’attend pas à un week-end très facile

Mercedes part avec le statut de favori sur la course canadienne, le circuit de Montréal étant doté de longues lignes droites dont le V6 allemand devrait se délecter. Mais Nico Rosberg s’attend tout de même à souffrir à certains niveaux, notamment celui des pneus.

"Chauffer les pneus sera un problème ici. Nous avons vu à Monaco que le pneu super tendre est un peu plus dur que l’an passé alors cela posera un gros défi pour les qualifications. D’autant plus qu’il ne devrait pas faire très chaud ce week-end. Ce sera un vrai challenge selon moi," indique Rosberg.

"Cette course est aussi unique parce que les réglages sont totalement à l’opposé de Monaco. Cela prend du temps pour s’habituer. C’est comme piloter une F1 complètement différente. Il y a moins d’appuis aérodynamiques, il faut freiner plus tôt, il y a moins d’adhérence en sortie de virages. Nous avons une excellente voiture mais ce ne sera pas facile pour autant."

Rosberg espère toutefois bien maitriser ces paramètres puisqu’il souhaite poursuivre sur sa lancée des victoires en Espagne et à Monaco.

"Les dernières semaines ont été positive pour moi et cela aide. J’ai l’esprit positif ici et c’est une bonne chose. L’année dernière cela s’était bien passé ici pour moi, c’était l’une de mes meilleures courses même si j’ai perdu la course à 2 tours de la fin à cause de problèmes techniques. Mais c’est important de maintenir l’élan."

Le pilote Mercedes devra évidemment compter sur Lewis Hamilton, qui veut la victoire et rien d’autre. Lorsqu’on demande à Rosberg en quoi se battre contre Hamilton est différent de se battre contre son précédent équipier, Michael Schumacher, il répond :

"C’est très différent. Tous les deux sont de grands adversaires mais la situation est différente parce que maintenant nous nous battons pour des victoires et des titres. Cela change tout. Avec Michael on se battait pour des 8ème ou 12ème places, pour faire progresser la voiture. Les gens ne nous remarquaient même pas alors que maintenant le focus est sur notre bataille."

"Cela rend les choses bien plus intenses et compliquées. C’est donc difficile de comparer," conclut-il.