Rosberg devrait diriger l’équipe Mercedes de Formule E

Nico Rosberg est pressenti comme favori pour devenir le patron de l’équipe Mercedes de Formule E (FE), lorsque le constructeur allemand s’engagera dans la discipline en 2019.

Le champion du monde en titre, ambassadeur de la marque, aurait déjà manifesté son intérêt pour ce rôle auprès de Toto Wolff, de ses amis et de son entourage.

Rosberg a aussi rencontré le directeur de la série, Alejandro Agag, à Monaco.

Si cela venait à se vérifier, Rosberg deviendrait le 2e champion du monde de Formule 1 à diriger une équipe, après Alain Prost qui s’occupe de Renault e.Dams.

"La FE est un véritable banc d’essai pour l’industrie automobile," déclare d’ailleurs Prost au Journal de Montréal, avant l’épreuve de ce week-end au Canada.

"Et l’implication des constructeurs comme Mercedes est un message fort. Ce championnat est convoité par les principaux intervenants du milieu de l’automobile. Les progrès réalisés en course automobile font progresser les voitures qui circulent sur les routes. L’autonomie des batteries est un enjeu majeur. La FE a un rôle primordial à jouer à cet égard. Je dirais que la FE c’est aussi une sorte d’excuse pour développer la technologie électrique."

"Dès la saison cinq, dans deux ans à peine, les pilotes n’auront plus à changer de voiture à la mi-course comme c’est le cas actuellement. Ce sera une percée importante. Quand on réussira à contourner cet obstacle majeur très bientôt, les gens seront davantage attirés à acheter des voitures électriques."

Mais la Formule E ne devrait pas un jour remplacer la F1 selon lui.

"C’est normal de se poser cette question et vous n’êtes pas le premier à le faire. Non, je ne pense pas. La FE ne remplacera pas la F1. Il n’y a pas de désir, ni de raison de croire que cette situation se produira un jour. Si le championnat de Formule E a gagné autant en crédibilité, conclut-il, c’est en partie grâce au fait que les courses sont présentées dans les grandes villes comme à New York, Paris et maintenant Montréal. C’est aussi une façon de se démarquer de la F1. Ce championnat 100 pour cent électrique doit rester une discipline à part."