Rosberg : Hamilton a fait la différence en qualifications

Si Lewis Hamilton avait remporté le titre en 2014 malgré moins de départs depuis la pole position que son coéquipier Nico Rosberg, le Britannique avait fini par décrocher 11 victoires, contre 5 pour l’Allemand. Et ce dernier estime que, en 2015, les 12 pole positions de Hamilton ont été la clé de son sacre.

« Lewis a fait du super boulot cette année, il a été plus constant, et il faut que tout soit parfaitement en place pour le battre. Si je me qualifie tout le temps derrière lui, ça va rendre la tâche plus difficile. Ce n’est pas une question de chance en qualifications, surtout quand ça se produit 12 fois cette année. C’est simplement que je n’ai pas été assez rapide, et je dois trouver un meilleur rythme. »

« Lewis a fait la différence en qualifications jusqu’à ce que je sois mené 12 à 3 ou quelque chose comme ça ajoute-t-il lorsqu’on lui demande si cela a vraiment fait la différence. Et c’était ma force l’an passé. C’est étrange que ça ait changé, c’est dur à comprendre. Mais ça allait mieux en fin de saison, je dois continuer comme ça. »

Et en course, du moins jusqu’aux États-Unis, Rosberg a également subi la loi de son coéquipier. L’Allemand est d’ailleurs revenu le Grand Prix d’Austin, au départ duquel les deux hommes se sont touchés, avant qu’une erreur ne vienne mettre fin aux espoirs de Rosberg en fin de course.

« C’était un cran trop loin, extrêmement agressif, et nous nous sommes touchés. Ou plutôt, Lewis est venu me rentrer dedans. Mais ça n’a pas vraiment décidé de la course parce que j’ai réussi a remonter devant lui, dépasser les Red Bull, prendre la tête et m’échapper avant de voir mon avance de 10 secondes réduite à néant par la voiture de sécurité. La deuxième safety car a encore détruit mon avance de quelques secondes et je me suis ensuite raté, c’était extrêmement embêtant. Je n’aime pas la façon dont ça s’est passé, surtout que ça ne m’était jamais arrivé avant. Impossible à expliquer sur le moment mais, même si j’ai trouvé la cause plus tard, ça reste de ma faute. Ce n’était pas un bon jour et ensuite, ça n’était pas marrant de voir Lewis fêter son titre. »